Interdiction des coups de cravache dans les courses de trot : "On a évolué", salue l'entraîneur et driver Pierre Vercruysse

Une modification de l'article 73 du code des courses de trot interdit le "coup de cravache" pour faire avancer son cheval.

Article rédigé par franceinfo
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La mesure qui s'applique que dans les courses de trot, montées ou attelées, mais pas dans les courses de galop. (PATRICE LEFEVRE / MAXPPP)
La mesure qui s'applique que dans les courses de trot, montées ou attelées, mais pas dans les courses de galop. (PATRICE LEFEVRE / MAXPPP)

Depuis mardi 1er avril, l'usage de la cravache est restreint sur les courses de trot dans les hippodromes français et européens. Une modification de l'article 73 du code des courses de trot interdit le "coup de cravache" pour faire avancer son cheval. Une mesure qui ne s'applique que dans les courses de trot, montées ou attelées, mais pas dans les courses de galop.

Selon le texte, "la cravache peut être utilisée exclusivement pour donner un signal au cheval", avec seulement un "mouvement du poignet toléré, sans mouvement de l'épaule ou du coude", ou alors pour "diriger le cheval dans une situation où la sécurité des personnes et des chevaux est menacée (danger immédiat)". Des sanctions sont prévues en cas de non-respect de ces règles par les driver, avec notamment des jours de mise à pied.

"Il y a un respect de l'animal"

"On n'aime pas voir un enfant prendre une claque, et on n'aime pas voir un cheval prendre un coup de cravache", salue au micro de France Inter le driver et entraîneur Pierre Vercruysse, qui compte plus de 2 000 victoires à son actif. "Le changement primordial, c'est qu'il y a un respect de l'animal. On a évolué", analyse le driver.

"La cravache ne va pas vous faire gagner une course, et il y a des courses où elle va vous la faire perdre, parce que si vous êtes trop brutal, maladroit avec votre cravache, vous allez déséquilibrer votre cheval, lui faire peur et le mettre au galop" [une faute qui peut disqualifier dans les courses de trot], c'est donc une mesure "positive" pour les courses, estime Pierre Vercruysse.

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