Manifestations propalestiniennes sur la Vuelta : des faits "totalement inacceptables" pour les organisateurs, le Premier ministre espagnol reste "admiratif"
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a exprimé sa "profonde admiration" pour ces manifestations qui ont eu lieu lors du Tour d'Espagne.
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Plusieurs étapes interrompues et une dernière grande fête à Madrid raccourcie de 57 kilomètres, sans podium final, de quoi irriter les organisateurs de la Vuelta. Le directeur du Tour d'Espagne, Javier Guillén, a qualifié les manifestations propalestiniennes survenues lors de l'épreuve de "totalement inacceptables", lundi 15 septembre, lors d'une conférence de presse.
Malgré un dispositif policier renforcé, des milliers de manifestants avaient pénétré sur le parcours de la course dans divers points du centre-ville de Madrid alors que les coureurs approchaient de la capitale espagnole.
"Je souhaite condamner ce qui s'est passé lors de la dernière étape, il n'y a pas de commentaire à faire, les images parlent d'elles-mêmes", a déclaré Javier Guillén, assurant que les manifestations visant l'équipe Israël-Premier Tech auraient pu se dérouler dans le respect du déroulement de la course.
L'UCI vise le gouvernement espagnol
Sur Gran Via, en plein cœur touristique de la ville, à Atocha, près de la gare centrale, mais aussi Plaza de Colon, plusieurs groupes de militants, avec des drapeaux palestiniens, avaient fait tomber les barrières qui protégeaient le circuit final que les cyclistes devaient emprunter à plusieurs reprises. L'annonce de l'arrêt définitif de la course a été applaudie comme une victoire par les manifestants. "Cette Vuelta, c'est la Palestine qui la gagne", ont-ils chanté.
Le podium et les cérémonies protocolaires ayant été annulés, les équipes ont elles-mêmes organisé une cérémonie sur le parking d'un hôtel, avec des glacières retournées en guise de podium, pour récompenser les vainqueurs des maillots distinctifs, dont le Danois Jonas Vingegaard, vainqueur du classement général.
De son côté, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a réédité son soutien à l'égard de ce mouvement, exprimant, lundi, "sa profonde admiration pour la société civile espagnole qui se mobilise contre l'injustice", tout en précisant que "nous rejetons toujours, bien sûr, la violence". Mais il affirme également qu'Israël ne devrait participer à "aucune compétition internationale tant que la barbarie continuera" à Gaza, appelant à un traitement équivalent à celui imposé à la Russie.
Les propos de l'homme politique espagnol ont entraîné une réaction de la part de l'Union cycliste internationale quelques heures plus tard, qui a exprimé "son désaccord total" et "sa profonde inquiétude avec les événements qui ont marqué l'édition 2025 de la Vuelta". L'instance dirigée par le Français David Lappartient a salué la gestion "rapide et calme" des organisateurs face aux incidents et pointe "une violation de la charte olympique" ainsi que des "principes fondamentaux du sport".
"Nous regrettons que le Premier ministre espagnol et son gouvernement aient soutenu des actions susceptibles d'entraver le bon déroulement d'une compétition sportive et le fait d'avoir exprimer leur admiration envers les manifestants. Cette position est contraire aux valeurs olympiques d'unité, de respect mutuel et de paix. Elle remet également en question la capacité de l'Espagne à accueillir de grands événements sportifs internationaux", peste l'UCI.
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