Cyclisme : l'UCI bannit le monoxyde de carbone à partir du 10 février

Réuni à Arras, le comité de l'Union cycliste internationale (UCI) a fait ce choix pour "protéger la santé des coureurs", selon un communiqué publié samedi.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'équipe de l'UAE Emirates en entraînement de pré-saison à Benidorm, en Espagne, le 10 décembre 2024. (JOSE MIGUEL FERNANDEZ / AFP)
L'équipe de l'UAE Emirates en entraînement de pré-saison à Benidorm, en Espagne, le 10 décembre 2024. (JOSE MIGUEL FERNANDEZ / AFP)

La décision était attendue, elle est désormais officielle. Samedi 1er février, l'Union cycliste internationale a décidé de bannir l'inhalation répétée de monoxyde de carbone dans les pelotons, à partir du 10 février 2025. Un choix fort afin de "protéger la santé des coureurs", écrit l'UCI dans un communiqué.

Réuni vendredi et samedi à Arras en marge des Mondiaux de cyclo-cross à Liévin, dans le nord de la France, le comité directeur de l'UCI "a approuvé l'interdiction de l'inhalation répétée de monoxyde de carbone (CO)", précise l'instance dans son communiqué. Le 10 décembre dernier, la formation de Tadej Pogacar, UAE Team Emirates, avait devancé cette interdiction en annonçant ne plus avoir recours au monoxyde de carbone.

Une polémique née au cœur du Tour de France 2024

La controverse sur l'utilisation de monoxyde de carbone est née lors du dernier Tour de France après la publication d'un article du média spécialisé Escape Collective. Il indiquait qu'au moins trois équipes, dont UAE de Tadej Pogacar, et Visma de Jonas Vingegaard, avaient eu recours à un recycleur de ce gaz inodore et incolore suspecter d'améliorer les performances des coureurs mais responsable de nombreux accidents domestiques.

Dès lors, l'UCI a décidé d'interdire aux licenciés et aux équipes "la possession, en dehors d'une structure médicale, de systèmes de 're-breathing' [réinspiration] de monoxyde de carbone disponibles dans le commerce et reliés à des bouteilles d'oxygène et de monoxyde de carbone".

Cette interdiction est indépendante du Code mondial antidopage et du Règlement antidopage de l'UCI, puisque la méthode n'est pas illégale aux yeux de l'Agence mondiale antidopage (AMA). L'UCI a cependant demandé à l'AMA de prendre position sur la question.

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