Liège-Bastogne-Liège : Tadej Pogacar s'impose d'un souffle devant Julian Alaphilippe
Tadej Pogacar a dominé le Français au sprint, au terme d'un final renversant.
/2023/07/25/64bfe77cf3234_adrien-rond.png)
/2021/04/27/6087bf772b856_60858500ba073_043_2707556.jpg)
Le Slovène Tadej Pogacar s'est imposé sur Liège-Bastogne-Liège, dimanche 25 avril. Le coureur d'UAE Emirates est sorti vainqueur d'un sprint à cinq, dominant sur la ligne le champion du monde français Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step). David Gaudu (Groupama-FDJ) prend la troisième place.
Le chiffre de la journée aurait dû être 41, comme l’âge d’Alejandro Valverde (Movistar), quadruple vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, éternel favori qui rêvait d’égaler les cinq victoires d’Eddy Merckx pour fêter son anniversaire ce dimanche.
Mais aussi comme le nombre d’années depuis la dernière victoire française sur la Doyenne, signée Bernard Hinault en 1980. Finalement, le chiffre du jour ce fut 22, comme l’âge de Tadej Pogacar (UAE Emirates), vainqueur au sprint juste devant les deux Français, bien placés dans le final mais déposés par le prodige slovène, vainqueur du dernier Tour de France.
Voir sur Twitter
Ineos dynamite la Doyenne
Comme souvent sur Liège-Bastogne-Liège, c’est après la mi-course qu’il fallait allumer la TV. Car en dehors d’une attaque au premier kilomètre, qui a donné naissance à l’échappée du jour, il ne s’est rien passé avant le demi-tour à Bastogne. Un scénario qui a permis aux sept hommes de tête, à savoir Laurens Huys et Mathijs Paasschens (Bingoal Pauwels), Loïc Vliegen et Lorenzo Rota (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux), Serguey Chernetski (Gazprom-RusVelo), Tomasz Marczynski (Lotto-Soudal) et Aaron Van Poucke (Sport Vlaanderen-Baloise), de prendre jusqu’à 10 minutes et 30 secondes d’avance. Mais à l’entrée des 100 dernières kilomètres, l’équipe Ineos a commencé à durcir la course à l’approche des premières difficultés.
Tour à tour, les grosses cylindrées ont pris en main le peloton, à l’image de la Deceuninck-Quick Step de Julian Alaphilippe, qui a longtemps cherché à contrôler tous les mouvements. Un seul contre a pu s’échapper, avec trois hommes : Harm Vanhoucke (Lotto-Soudal), Mark Donovan (DSM) et Mark Padun (Bahrain-Victorious). Mais c’est dans la côte de la Redoute, à 35 km de la ligne d’arrivée, que les choses sérieuses ont commencé.
Encore une fois, c’est l‘équipe Ineos qui a allumé la mèche avec un Tao Geoghegan Hart tout feu tout flamme en tête de peloton. Dans sa roue, ses coéquipiers ont fait imploser une première fois le groupe des favoris. Une première cassure qui n’a pas piégé Roglic, Pogacar ou Valverde, mais qui a surpris Gaudu et Alaphilippe.
Alaphilippe et Gaudu au rendez-vous
Après ce premier pétard, le peloton s’est toutefois reformé et c’est dans la côte des Forges que les Ineos ont placé leur véritable attaque : à savoir celle de Richard Carapaz, qui a giclé à 21 km de l’arrivée, après que les hommes de tête aient été avalés. Une attaque éclair, qui a rapidement mis les autres favoris à 20 secondes, alors que Roglic et Alaphilippe ont encore été lâchés sur quelques hectomètres avant de revenir dans le peloton.
Mais c'est dans la dernière difficulté, la Roche aux Faucons, que le vrait combat a eu lieu alors que Carapaz était repris. Cette fois, les Français Gaudu et Alaphilippe étaient aux premières loges. À 10 kilomètres de la ligne, il ne restait que cinq hommes en tête : Valverde, Alaphilippe, Pogacar, Gaudu et Michael Woods (Israël-Start Up Nation), avec quinze secondes d’avance, puis une trentaine à huit kilomètres du but.
Quarante-et-un ans après Hinault, la France a alors commencé à croire à une nouvelle victoire tricolore avec deux Tricolores dans le groupe de tête. Tout heureux d’avoir piégés plusieurs favoris, dont Primoz Roglic (Jumbo-Visma), les cinq hommes ont collaboré pour maintenir cette avance et jouer la gagne, au sprint, sachant que Valverde et Alaphilippe seraient a priori les plus rapides à ce jeu-là.
Mais après une longue phase d’observation dans le dernier kilomètre, l'Espagnol a lancé le sprint un peu tôt. Julian Alaphilippe en a profité pour jaillir sur sa droite et remonter tout le monde. Problème : dans sa roue, Tadej Pogacar a suivi la cadence pour finalement coiffer le Français sur le poteau, d’une demi-roue. Le vainqueur du dernier Tour de France succède à son compatriote Primoz Roglic. Julian Alaphilippe termine lui deuxième comme en 2015 tandis que David Gaudu s'offre un premier podium sur la Doyenne.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter