Dopage : l'équipe Vini Zabu annonce s'auto-suspendre sans attendre la décision de l'UCI après un 2e coureur positif
L'équipe italienne Vini Zabu, qui encourt une suspension de la part de l'Union cycliste internationale (UCI), a décidé de s'auto-suspendre, vendredi 2 avril, trois jours après l'annonce d'un deuxième contrôle antidopage positif dans son effectif en moins de douze mois.
"Nous avons décidé la suspension (d'activité) jusqu'à ce qu'une clarté totale sur le cas De Bonis soit faite. C'est la bonne chose à faire alors que nous continuons à collaborer avec l'UCI", a annoncé la formation italienne. Le coureur italien Matteo De Bonis a été déclaré positif à l'EPO lors d'un contrôle hors compétition pratiqué en février.
En conséquence, son équipe court le risque d'être suspendue entre 15 et 45 jours, une sanction prévue par le règlement UCI puisqu'un autre de ses coureurs, l'Italien Matteo Spreafico, a été lui aussi contrôlé positif en octobre dernier lors du Giro.
La formation italienne de deuxième division, qui a totalisé 9 procédures de dopage en douze mois selon la comptabilité du Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), a toutefois été retenue en début de saison par les organisateurs du Tour d'Italie pour participer à la prochaine édition du Giro qui doit commencer le 8 mai à Turin.
Des perquisitions aux domiciles des coureurs et du staff
Après l'annonce du cas De Bonis, les enquêteurs italiens ont procédé cette semaine à une série de perquisitions aux domiciles des coureurs et du staff de Vini Zabu. Selon Angelo Citracca, le directeur général de l'équipe, qui s'est exprimé vendredi dans le site spécialisé cyclingnews, rien d'illicite n'a été trouvé. "Nous avons décidé de ne pas courir pendant que l'enquête est en cours. Cela semble la bonne chose à faire", a déclaré Citracca au site spécialisé. "Nous avons demandé à l'UCI d'entendre notre point de vue. Nous n'avons pas de date et ne savons rien du déroulement du processus disciplinaire".
"Tout s'est passé si vite que nous ne pensons même pas au Giro. Nous essayons toujours de comprendre ce qui s'est passé. Nous avons déjà rassemblé des preuves et les avons transmises à la police et à l'UCI", a ajouté Citracca en affirmant que son équipe n'était pas impliquée dans l'affaire De Bonis, un anonyme du peloton qui n'a pas couru depuis septembre dernier.
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