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Cyclisme : le projet de fusion en 2024 entre les formations Soudal-Quick Step et Jumbo-Visma abandonné

Si les raisons précises n'ont pas été communiquées, l'équipe de la Jumbo-Visma a simplement annoncé qu'une "fusion avec Soudal-Quick Step n'était pas la meilleure option", samedi.

franceinfo: sport avec AFP

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 07/10/2023 10:51

Temps de lecture : 2min

Le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma) et le Belge Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), lors de l'étape 8 de la Vuelta, en Espagne, le 2 septembre 2023. (PEP DALMAU / AFP)

Après un emballement médiatique, les deux formations ont fait machine arrière. Le projet de fusion en 2024 entre les formations Soudal-Quick Step et Jumbo-Visma, dont il avait été beaucoup question ces dernières semaines, a été abandonné, selon un courrier de l'équipe néerlandaise rendu public, samedi 7 octobre, par plusieurs médias. "Nous voulons être prêts à affronter l'avenir sur le plan organisationnel, financier et sportif après l'ère de Jumbo en tant que sponsor principal. Dans ce processus, nous avons conclu qu'une fusion avec Soudal-Quick Step n'était pas la meilleure option. Nous verrons plus tard quelle est la meilleure option", est-il écrit dans ce courrier de Jumbo-Visma, l'équipe du Danois Jonas Vingegaard, double vainqueur du Tour de France.

Les actionnaires des deux équipes s'étaient rapprochés cet été pour envisager une fusion en réaction au prochain retrait de Jumbo en tant que sponsor et de la volonté de Patrick Lefevere, manager de Soudal, de prendre du recul après 30 ans à la tête d'une équipe cycliste. Ce projet avait rapidement provoqué une levée de boucliers au sein de Soudal surtout, où coureurs et membres de l'encadrement redoutaient de nombreuses pertes d'emplois.

Plusieurs raisons de cet abandon avancées

Des questions d'ordre sportif avaient aussi vu le jour, notamment sur une éventuelle cohabitation entre Jonas Vingegaard et le Belge Remco Evenepoel, leader de Soudal-Quick Step, qui partagent le même objectif de remporter le prochain Tour de France. Finalement, selon plusieurs médias belges, c'est la complexité du dossier qui aurait fait échouer le projet de réunir deux des plus grandes structures au monde. La nouvelle entité aurait par exemple dû boucler et payer les licences UCI pour le 19 octobre, un délai jugé trop serré.

La fin de ce feuilleton ne met toutefois pas un terme à un certains nombre d'incertitudes, notamment sur le sponsor qui remplacera Jumbo comme parraineur principal de l'équipe dirigée par Richard Plugge ces prochaines saisons. Un temps évoqué, l'investissement (à hauteur de 15 millions d'euros) de la plateforme américaine Amazon ne se fera finalement pas, selon le quotidien Algemeen Dagblad.