GP de Sakhir : "Tellement de sacrifices depuis les premiers jours", confie Esteban Ocon après sa 2e place
Pour la 1re fois sur le podium en F1 à 24 ans après un parcours chaotique, le Français Esteban Ocon (Renault), 2e du GP de Sakhir à Bahreïn dimanche, raconte avoir pleuré en passant la ligne d'arrivée "pour une bonne raison".
- Quel parcours pour en arriver à ce 1er podium en F1 ! Il a un goût de revanche ?
Esteban Ocon : "Quel parcours, comme vous dites! Tellement de sacrifices depuis les premiers jours (ses parents ont hypothéqué leur maison pour financer sa carrière, ndlr). Pas facile d'arriver jusqu'en F1 (en 2016, ndlr), puis une saison d'arrêt l'an dernier, pas facile de revenir cette année, dans une nouvelle équipe, avec un équipier (Daniel Ricciardo, ndlr) très fort... On voyait les progrès, on savait que ça venait, mais ça n'avait pas vraiment payé avant aujourd'hui. Ca n'était pas loin mais on manquait de chance. Et enfin, on l'a fait advenir. J'en suis très heureux. C'était une course très amusante. Et les émotions qui sont venues en passant la ligne, incroyable! Je n'avais encore jamais vraiment pleuré pour quelque chose mais, aujourd'hui, les larmes sont venues pour une bonne raison. (...) C'est génial d'avoir enfin ce résultat. Jusque-là, les choses ne tournaient pas en notre faveur, ce qui était frustrant. Mais on y a toujours cru, c'est le plus important. Quand vous n'êtes pas à votre meilleur niveau dans ce sport, c'est le plus difficile car on vous critique, mais les gens importants autour de vous continuent de vous soutenir et ça m'a beaucoup aidé. L'équipe aussi m'a aidé à croire en moi et à continuer d'attaquer. Ca paye aujourd'hui."
- Vous vous attendiez à un tel résultat en partant 11e seulement sur la grille ?
EO : "On avait pas mal d'espoirs. On savait ce qu'on pouvait attendre de notre stratégie avec le libre choix de nos pneus. C'était intéressant dans l'optique d'une course comme celle-là. Les graphiques montraient qu'on pouvait intégrer le top 5, qu'on reviendrait très fort et que les gars qui feraient plus d'un arrêt aux stands allaient avoir des difficultés, mais on ne pensait être si proches de la victoire même. C'est génial!"
- Vous n'aviez pas de volant la saison dernière. Le vainqueur de ce soir, le Mexicain Sergio Pérez (Racing Point), pourrait vivre la même chose l'an prochain. Qu'en dites-vous?
EO : "C'est une position difficile, je suis bien placé pour le savoir... Je suis heureux que Sergio ait des résultats qui prouvent qu'il mérite d'être en F1. C'est un des meilleurs! Il ne doit pas se retrouver en dehors, ça ne serait pas normal. Mais ce sport est parfois ainsi fait et tu peux te retrouver dans de mauvaises situations. Dans mon cas, ça été une année difficile mais j'étais entre de bonnes mains, très soutenu, et ça m'a permis de revenir après un an et d'en être là aujourd'hui. Ca a mis un peu de temps à se mettre en marche mais c'est fait."
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