Violences faites aux femmes : le record d'appels reçus par le 3919 "veut dire que les femmes ont de l'espoir", selon la présidente de #NousToutes à Lille
Ce record peut s'expliquer "par exemple par Gisèle Pelicot, qui a donné envie et de la force à toutes les victimes de violences conjugales de dire stop et de parler", estime Amy Bah, invitée vendredi sur franceinfo.
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Le record d'appels reçus en 2024 par le 3919, la ligne d'écoute et d'orientation des femmes victimes de violences, en particulier conjugales, est "une triste nouvelle mais aussi une très bonne nouvelle", a estimé vendredi 7 mars sur franceinfo Amy Bah, la présidente du collectif féministe #NousToutes à Lille.
Le 3919 a connu en 2024 une "année record", avec "plus de 100 000 appels pris en charge", a annoncé la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) vendredi. Selon Amy Bah, ce record peut s'expliquer "par exemple par Gisèle Pelicot, qui a donné envie et de la force à toutes les victimes de violences conjugales de dire stop et de parler". Selon elle, "cela veut dire que les femmes ont de l'espoir et qu'elles attendent beaucoup de l'Etat, qu'elles attendent une aide qu'il faut leur apporter". "Elles ne sont plus dans l'ombre", a-t-elle ajouté, pointant le fait que "la honte a changé de camp et que les femmes savent qu'elles peuvent avoir de l'aide, elles osent s'en sortir, alors qu'avant les femmes avaient peur et se disaient que ça ne servait à rien".
Des moyens "pas à la hauteur des violences"
"Ce message d'espoir doit recevoir une réponse de l'Etat et en l'occurrence, ce n'est pas le cas aujourd'hui", a poursuivi la présidente du collectif lillois. "Les moyens ne sont pas à la hauteur des violences en France. Les femmes parlent mais elles n'ont pas de suivi, pas d'accompagnement, pas d'hébergement d'urgence. Leurs agresseurs sont toujours en liberté. Le nombre de féminicides ne baisse pas". "On peut changer ça, l'Etat a le pouvoir de changer ça, a conclu Amy Bah. Ce qu'on demande, ce n'est que 0,5% du budget de l'Etat pour en finir avec les violences intrafamiliales et conjugales, ce n'est rien du tout. C'est un choix politique aujourd'hui."
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