: Vidéo On vous raconte l'histoire du doigt d'honneur
Il trouve ses origines dans la Guerre de Cent Ans mais il s'est vraiment popularisé avec le développement de la voiture. Pour Brut, Xavier Mauduit raconte l'histoire du doigt d'honneur.
Le doigt d'honneur trouve ses origines dans la Guerre de Cent Ans, comme l'explique l'historien Xavier Mauduit. Pendant les combats, les Français avaient un équipement très lourd face à des Anglais extrêmement mobiles et notamment des archers. Pour tirer à l'arc, il fallait bien sûr avoir ses deux doigts. "Ce qui est raconté, c'est que les Français qui capturent des Anglais leur coupent les doigts. À l'inverse, les Anglais, mais de loin, leur montrent leur majeur, leur montrent leur doigt : "Regardez, moi je l'ai, je vais pouvoir tirer à l'arc et je vais pouvoir vous dégommer"", développe l'historien lequel décrit ici une "rivalité d'insultes", néanmoins intéressante par la distance.
1886, la première image moderne
La première image moderne du doigt d'honneur remonterait à 1886, avec un joueur de baseball. Un élément qui, selon Xavier Mauduit, est loin d'être insignifiant. "Le succès du doigt d'honneur, c'est aussi la démocratisation, c'est le sport, le baseball en l'occurrence, au moment où il faut s'adresser, mais de loin, à quelqu'un", explique l'historien. Aussi, c'est pour cela que le doigt d'honneur connaît un véritable succès avec le développement de la voiture. "Le doigt d'honneur et l'histoire de la voiture sont intimement liés", estime Xavier Mauduit.
Politique et doigt d'honneur, incompatibilité ou stratégie ?
Pour l'historien, la posture du politique ne peut pas s'accompagner d'insultes. "Celui qui veut briguer les plus hautes fonctions se doit de respecter l'autre. Je représente celui qui va peut-être me donner un mandat, je dois le respecter", précise-t-il. Cependant, le doigt d'honneur se réfère à quelque chose "d'extrêmement populaire". "C'est là où le jeu est complexe", souligne Xavier Mauduit lequel estime qu'il peut s'agir d'une stratégie pour montrer que "je fais partie de la société", "là où l'homme politique est parfois détaché des réalités au point de ne même pas connaître le prix d'une baguette de pain ou d'un ticket de métro", conclut-il.
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