: Vidéo "Mourir est ton destin", "Tu vas souffrir, souffrir, souffrir..." : un corbeau a cherché à faire craquer Nathalie, cadre supérieure
Grandes affaires criminelles, histoires de famille, conflits au travail… ils peuvent être partout, avec leurs lettres de la honte. Du jour où un "corbeau" fond sur sa victime, la vie de celle-ci bascule. Comme celle de Nathalie, dont voici le témoignage dans "Envoyé spécial" du 24 mai 2018.
Du jour où le corbeau fond sur sa cible, celle-ci va vivre avec le sentiment oppressant d'être épiée. Comme Nathalie, cadre supérieure dans un hôpital psychiatrique. Tout commence en 2010, avec le mot "salope", composé avec des lettres découpées et collées sur un tract taché déposé sur son bureau. Un tract du syndicat auquel elle appartient.
Quelques jours plus tard, des excréments de chat reçus dans une enveloppe la décident à porter plainte. Que veut le corbeau ? La pousser à la démission, comme le sous-entend cette phrase accompagnant, plus tard, un petit dessin explicite : "Le meilleur traitement contre la nullité de ses collaborateurs, c'est d'en diminuer le nombre."
"Honte à ton mari de t'avoir engrossée, honte à tes enfants d'être tes enfants..."
Le rythme des lettres anonymes s'intensifie. Elles arrivent aussi à son domicile, certaines s'adressent à son mari, d'autres à ses enfants de 9 et 13 ans. Nathalie a conservé les mots de ces courriers : "Honte à toi, honte à ta présence, honte à ton mari de t'avoir engrossée, honte à tes enfants d'être tes enfants. Tu vis tes derniers instants sur cette terre, et tu vas souffrir, souffrir, souffrir… Salope, putain, chienne, je ne peux plus rien pour toi. Périr est ta fin, mourir est ton destin"…
Nathalie recevra 95 courriers de menaces. A bout de nerfs, elle a fait une dépression.
Extrait de "Corbeaux, les lettres de la honte", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 24 mai 2018.
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