En 20 ans, les radars automatiques ont permis de sauver "40 à 50 000 vies", selon la Ligue contre la violence routière
Ils étaient 43 en 2003, ils sont aujourd'hui près de 4 600 et leur nombre devrait rester stable, selon Pierre Lagache, vice-président de la Ligue contre la violence routière. Car désormais, ce sont les radars embarqués que l'État va multiplier. "Le bon dispositif contre les délinquants de la route", selon lui.
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"Si on cumule sur 20 ans, c'est 40 000 à 50 000 vies qui ont été sauvées grâce aux radars", a affirmé sur franceinfo vendredi 27 octobre le vice-président de la Ligue contre la violence routière Pierre Lagache, alors que le premier radar automatique était inauguré le 27 octobre 2003 près de La Ville-du-Bois (Essonne), par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et son collègue des Transports, Gilles de Robien.
De 43 radars en 2003 à près de 4 600 vingt ans plus tard, la mise en place des radars automatiques sur tout le territoire a aussi permis d'éviter "250 000 hospitalisations", selon Pierre Lagache.
Un radar pour "M. tout le monde", un autre pour les "délinquants"
Dès la première année, les services du ministère de l'Intérieur ont annoncé une chute de 20,1% de morts sur les routes. En 2002, année où la sécurité routière est l'un des quatre axes prioritaires fixés par Jacques Chirac, le nombre de morts sur les routes est de 7 665, plus du double par rapport à 2022 où 3 550 personnes ont trouvé la mort sur les routes de France.
Pour le vice-président de la Ligue contre la violence routière, l'État "est plutôt dans une position d'arrêt" vis-à-vis du développement de ces radars fixes. "Ce qu'on observe, par contre, c'est la mise en place progressive de radars embarqués", a-t-il expliqué.
À ses yeux, ces nouveaux de radars sont "le bon dispositif à développer" car ils s'attaquent "au problème des délinquants de la route qui très souvent ralentissent avant le radar fixe et ensuite accélèrent". Le vice-président de la Ligue contre la violence routière estime que les radars fixes sont, quant à eux, destinés à sanctionner "Monsieur Tout le monde qui, à un moment donné, se relâche et se fait flasher".
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