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Paris : le nombre de sans-abri en nette baisse par rapport à 2020, selon la mairie

La baisse serait liée à l'augmentation du nombre de places dans les centres d'hébergement d'urgence.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 01/04/2021 13:17 Mis à jour le 01/04/2021 13:50

Temps de lecture : 1min

Un cyliste passe devant deux tentes de sans-abris sous la passerelle du bassin de la Villette à Paris le 3 juin 2020. (ANTOINE DE RAIGNIAC / HANS LUCAS / AFP)

Une baisse de 23% par rapport à 2020. Le nombre de sans-abri à Paris s'est établi à 2 785 personnes lors du recensement effectué lors de la Nuit de la solidarité, qui s'est déroulée le 25 mars dernier, contre 3 601 en 2020. Près de 2 000 bénévoles avaient été mobilisés la semaine dernière par la mairie de Paris, qui orchestre l'opération.

Cette baisse serait liée à la réaction de l'Etat face à la crise sanitaire, selon l'adjointe aux solidarités de la mairie de Paris, Léa Filoche, qui a salué "le choix fait par l'Etat de s'engager dans une politique d'hébergement", notamment "en transformant les hôtels en centres d'hébergement d'urgence".

Près de 2 000 places supplémentaires

La part des femmes parmi les personnes recensées est en légère baisse, à 11% contre 14% en 2020. Par arrondissement, la baisse est particulièrement spectaculaire dans le 19e arrondissement, dans le nord-est parisien, avec 242 sans-abri recensés contre 695 en 2020.

#NuitdelaSolidarité - Les premiers résultats indiquent des évolutions de profils et de situations chez les personnes rencontrées. Leur consolidation au mois de mai nous apportera des éléments complémentaires sur les effets de la crise sur les situations de rue à @Paris. pic.twitter.com/CCi9uJLPa5
— Léa Filoche (@leafiloche) April 1, 2021

Entre les éditions 2020 et 2021 de la Nuit de la solidarité, ce sont plus de 2 000 places d'hébergement d'urgence qui ont été ouvertes à Paris : 32 300 au total contre 30 245 un an auparavant. "Ce n'est pas forcément signe qu'on est sur une baisse tendancielle", nuance l'élue. "Je ne suis pas certaine que ça fasse baisser la totalité des gens qui ont besoin d'un logement pérenne."