"Pour recruter des surveillants de prison, il faut que ce soit attractif" : SNP-FO attend "des choses concrètes" du gouvernement
Samuel Dehondt, secrétaire général adjoint de SNP-FO Pénitentiaire, a expliqué que les surveillants pénitentiaires attendent des propositions concrètes de la part de la ministre de la Justice Nicole Belloubet qu'ils doivent rencontrer, lundi.
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"Pour faire fonctionner nos établissements, il faut des surveillants. Pour recruter des surveillants, il faut que ce soit attractif", a expliqué, lundi 22 janvier sur franceinfo, Samuel Dehondt. Alors qu'un appel au "blocage total" des prisons a été lancé au niveau national, le secrétaire général adjoint de SNP-FO Pénitentiaire est en attente de la réunion prévue, lundi, avec la garde des Sceaux Nicole Belloubet : "Le ministère de la Justice doit faire des propositions rapidement."
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"En début de carrière, nos collègues sont des smicards puisqu’ils touchent 1 400 euros net avec une prime de risque comptée dedans", a détaillé Samuel Dehondt. Le syndicat FO Pénitentiaire réclame des revalorisations salariales, mais aussi une amélioration des rythmes de travail : "Faire des matins-nuits, avoir un week-end de repos tous les sept week-ends, cela ne peut pas continuer comme ça."
Les agents attendent des choses concrètes
Samuel Dehondt
secrétaire général adjoint de SNP-FOà franceinfo
Cette situation à un impact sur l'attractivité du métier de surveillant pénitentiaire, selon Samuel Dehondt. Selon le syndicaliste, "seuls 30% des inscrits" au dernier concours de surveillant pénitentiaire, organisé "la semaine dernière", y ont "réellement participé". À cela, "il faut ajouter aussi le nombre de défections, de départs de nos collègues vers d'autres administrations, comme la police municipale", a regretté Samuel Dehondt, qui attend beaucoup de l'entrevue avec Nicole Belloubet.
"Pour nous, il n'y a rien de nouveau" dans les propositions formulées en fin de semaine dernière par la chancellerie, selon Samuel Dehondt. "On ne prend pas la mesure de la situation de nos prisons", a estimé le syndicaliste de FO Pénitentiaire, citant notamment la gestion difficile "des détenus radicalisés".
Le ministère a notamment proposé la création d'"unités de vie" adaptées aux "détenus les plus dangereux". FO Pénitentiaire a refusé de participer aux négociations avec la chancellerie la semaine dernière.
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