Cet article date de plus de sept ans.

Pas-de-Calais : un détenu agresse deux surveillants à la prison de Longuenesse

Les deux gardiens de prison, agressés à la barre de fer, ont été conduits à l'hôpital.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 21/01/2018 21:38 Mis à jour le 21/01/2018 21:45

Temps de lecture : 2min

Des gardiens bloquent la prison de Longuenesse (Pas-de-Calais), le 15 janvier 2018.  (MAXPPP) — Des gardiens bloquent la prison de Longuenesse (Pas-de-Calais), le 15 janvier 2018. (MAXPPP)

Ils ont été attaqués avec une barre de fer. Un surveillant et une surveillante de la prison de Longuenesse (Pas-de-Calais) ont été agressés par un détenu, dimanche 21 janvier, a appris l'AFP de sources concordantes.

"Un détenu a agressé deux surveillants avec un pied de table et les a touchés au bras. Les surveillants ont été conduits à l'hôpital", a précisé à l'AFP la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP). Yannick Lefebvre, du syndicat Ufap-Unsa à la prison de Longuenesse, a confirmé l'agression. Il a précisé qu'elle avait eu lieu vers 18h30. Le détenu "a certainement arraché le pied de table pour agresser le personnel", a ajouté le syndicaliste.

Selon le secrétaire interrégional FO pénitentiaire, Julien Martin, "deux détenus avaient prémédité leur action et un seul est passé à l'acte". L'agresseur présumé a frappé les deux surveillants "avec un pied de table, une barre de fer de 80 cm de long, de 5 cm sur 5 cm", a-t-il poursuivi. Selon Julien Martin, l'un des deux gardiens "a peut-être un bras cassé".

"On n'en peut plus, c'est quotidien"

L'agresseur, un détenu de droit commun, a été placé en garde à vue, a précisé Julien Martin.

"On est très choqué, ça ne va faire qu'amplifier la grogne et il y aura un durcissement demain à Longuenesse", a-t-il alerté. Les syndicats de surveillants de prison ont prévu de reprendre l'épreuve de force avec le gouvernement lundi, en appelant à un nouveau "blocage total" des établissements.

"Il s'agit encore une fois d'une agression envers le personnel, on n'en peut plus : c'est quotidien !" a dénoncé de son côté Yannick Lefebvre.