Attaques contre des prisons : des agents et des centres de détention "de nouveau pris pour cibles" dans la nuit, annonce Gérald Darmanin

Les faits ont eu lieu en Isère et dans le Rhône. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête après ces nouvelles dégradations en Isère.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 21/04/2025 09:53 Mis à jour le 22/04/2025 15:27

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Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, le 15 avril 2025 à Toulon (Var). (MIGUEL MEDINA / AFP)

"Des agents pénitentiaires et des centres de détention ont de nouveau été pris pour cibles" dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 avril, a annoncé Gérald Darmanin. Sur X, le ministre de la Justice précise qu'il n'y a pas eu de blessés, "mais ces faits constituent des intimidations contre la République", dénonce-t-il.

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Les faits ont eu lieu en Isère et dans le Rhône, d'après des sources au sein de la gendarmerie et de la police à France Télévisions. Deux véhicules ont été incendiés sur le parking sécurisé des surveillants de la maison d'arrêt de Corbas, près de Lyon, et un troisième a brûlé par propagation, a appris franceinfo auprès de la gendarmerie.

Un mineur interpellé

Un mineur a été interpellé quelques heures plus tard près de la prison et placé en garde à vue, selon le parquet. Dans le département du Rhône, un incendie criminel a visé dans la nuit la voiture d'un surveillant pénitentiaire, a encore appris franceinfo de source policière.

La gendarmerie ajoute que dans le département de l'Isère, plusieurs maisons ont été visées dans une rue par des tirs, des portes d'entrée ont été incendiées, dont une avec l'inscription "DDPF". "Par erreur, les agresseurs ont en réalité ciblé le domicile d'un voisin, croyant viser notre collègue", affirme le syndicat FO justice sur les réseaux sociaux, concernant cette habitation taguée.

Mi-avril, plusieurs établissements pénitentiaires et surveillants ont été pris pour cible en France. Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie Telegram. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de plusieurs faits, dont ceux de la nuit de dimanche à lundi en Isère.

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