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Orpea : "Le surendettement n'aura aucune incidence sur le service que l'on doit à nos patients", assure Guillaume Pepy, président du conseil d'administration

L'entreprise est dans la tourmente depuis la sortie du livre "Les Fossoyeurs". Elle a annoncé mercredi avoir ouvert une nouvelle procédure amiable de conciliation afin de renégocier sa dette avec ses créanciers.

franceinfo

Radio France

Publié le 26/10/2022 21:00

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Un logo d'une maison de retraite Orpea à Rezé (Loire-Atlantique), le 10 février 2022. (LOIC VENANCE / AFP)

"Le surendettement d'Orpéa n'aura aucune conséquence, aucun impact, aucune incidence sur le service que l'on doit à nos patients", a assuré mercredi 26 octobre sur franceinfo Guillaume Pepy, président du conseil d'administration du groupe d'Ehpad privés Orpea.

L'entreprise, dans la tourmente depuis la sortie en janvier 2022 du livre Les Fossoyeurs, a annoncé mercredi avoir ouvert une nouvelle procédure amiable de conciliation devant le tribunal de commerce de Nanterre afin de renégocier sa dette avec ses créanciers. La dette du groupe s'élevait à plus de 9,5 milliards d'euros au 30 septembre.

"Il y a un surendettement de l'entreprise dont l'équipe précédente est responsable, a pointé Guillaume Pepy. Ce surendettement n'aura aucune conséquence, aucun impact, aucune incidence sur les 250 000 personnes qui viennent chaque année chez Orpéa, ni sur les 80 000 professionnels qui travaillent chez Orpéa".

"Un principe de tolérance zéro sur la maltraitance"

La justice avait ouvert en avril une enquête préliminaire pour "maltraitance institutionnelle" et "infractions financières", à la suite d'un signalement par le gouvernement. Auprès de franceinfo, le directeur du conseil d'administration du groupe d'Ehpad assure qu'il va y avoir "des recrutements massifs de personnels, des budgets supplémentaires et un principe de tolérance zéro sur la maltraitance".

Guillaume Pepy évoque également "des licenciements pour faute et sans indemnité des personnes qui sont responsables de ces malversations" ainsi que "des poursuites judiciaires nominatives qui ont été engagées devant les tribunaux".