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Marine Le Pen acclamée par ses partisans à Beaucaire

Alors que la marche républicaine rassemblait plus d'un million de personnes à Paris, la présidente du Front nationale avait choisi de manifester à Beaucaire, dans un fief frontiste, où elle a été applaudie par ses partisans.

Ambre Lefèvre

Radio France

Publié le 11/01/2015 16:22 Mis à jour le 11/01/2015 17:03

Temps de lecture : 2min

(Marine Le Pen a manifesté en hommage aux victimes des attentats à Beaucaire (Gard). © Reuters)

L'hommage a viré au rassemblement politique. Marine Le Pen a été acclamée dimanche lors de la manifestation organisée à Beaucaire dans le Gard, en hommage aux victimes des attentats. Le rassemblement a réuni environ un millier de personnes dans la ville dirigée depuis mars par Julien Sanchez, un élu FN.

"Merci d'être là pour rappeler les valeurs de la liberté" , a lancé la présidente du FN lors d'une brève intervention depuis le balcon de l'hôtel de ville sur lequel flottait une bannière "Je suis Charlie - Hommage aux victimes du terrorisme islamiste". "On est chez nous!" , lui ont alors répondu ses partisans.

Quelques tensions ont éclaté à l'issue du rassemblement entre des membres de la communauté musulmane de cette ville de 16.000 habitants et les partisans de Marine Le Pen. D'autres habitants ont critiqué l'attitude de la présidente frontiste, transformant le rassemblement en meeting.

Tranquille, Marine transforme la marche républicaine en meeting pic.twitter.com/5lkbJ73Tw5 #Beaucaire
— Fabrice Auclert (@fauclert) January 11, 2015

"Ces événements doivent surtout permettre d'ouvrir le débat à partir de demain" , a déclaré la présidente du FN à la presse. "A partir de demain, le débat doit s'ouvrir sur ce qui a été fait, ce qui n'a pas été fait" , a-t-elle poursuivi : "Est ce que la politique internationale que nous menons est la bonne politique? Est ce que tous les moyens sont mis en œuvre pour pouvoir lutter contre le fléau du terrorisme islamiste?" .

Interrogée sur la manifestation parisienne de dimanche, à laquelle ont participé une cinquantaine de dirigeants étrangers, elle a ironisé: "C'est une grande machine à laver, ça a permis à beaucoup de ne pas rendre des comptes sur les actions" qu'ils ont menées.

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