Cet article date de plus de douze ans.

Manuel Valls promet une mobilisation policière le soir de la Saint-Sylvestre

Le ministre de l'Intérieur a assuré mercredi que les forces de l'ordre feraient preuve de fermeté le 31 décembre, notamment à l'égard des incendiaires de voitures qui sévissent chaque année lors de la Saint-Sylvestre. Fermeté... et transparence car Manuel Valls a indiqué qu'il donnera le chiffre des voitures brûlées.

Ludovic Pauchant

Radio France

Publié le 26/12/2012 21:17 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

La Saint-Sylvestre devra "rester une fête " :
à l'approche du 31 décembre, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, a promis la
mobilisation des pouvoirs publics pour "faire reculer " les violences
urbaines. Sont particulièrement visés les incendies de voitures lors
du Réveillon.

"Je serai mobilisé le 31 décembre, c'est une fête et
ça doit le rester " (Manuel Valls)

"Nous devons faire reculer ces violences qui nuisent à
la tranquillité publique ", a expliqué le ministre lors d'un point de
presse à la préfecture de Strasbourg, où il se rendait au lendemain de Noël
pour un déplacement en partie privé.

"Je serai mobilisé le 31 décembre, c'est une fête et
ça doit le rester ", a ajouté Manuel Valls, assurant qu'il était "venu
constater un travail de prévention et de mobilisation" à Strasbourg.

Ne pas banaliser le phénomène

Il a rappelé que la capitale alsacienne n'était pas la seule à déplorer
des incendies de véhicules le 31 décembre : "Ces phénomènes de voitures
brûlées existent malheureusement depuis des années et un peu partout en France.
J'étais maire d'Evry pendant 11 ans et nous avons constaté ces phénomènes ".
Des phénomènes, selon lui, qu'il ne faut pas "banaliser" ,
puisque "brûler une voiture est passible de la loi " et que
"tout acte de malveillance doit être puni" .

Eviter la surenchère

Chaque année, des milliers de véhicules sont brûlés en France
dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. L'an dernier, le
prédécesseur de Manuel Valls place Beauvau, Claude Guéant, s'était refusé à
communiquer tout bilan chiffré concernant les voitures brûlées pendant la nuit
du Nouvel An, afin d'"éviter toute surenchère ou compétition entre
villes ".

Le nouveau ministre pourtant promet la transparence dans le Parisien de ce jeudi : "Outre le nombre d'interpellations, je donnerai le chiffre des voitures brûlées deux ou trois jours après ".