"Le maire est le dernier rempart pour le concitoyen, qui nous sollicite pour des choses pour lesquelles on a de moins en moins de pouvoir", déplore Camille Pouponneau, ex-maire de Haute-Garonne
Élue à trente ans dans la petite commune de Pibrac, en Haute-Garonne, Camille Pouponneau a raccroché son écharpe épuisée, en octobre 2024. Une expérience qu'elle relate dans son livre, "Maires, le grand gâchis", et qu'elle présente dans le "20 Heures" du mercredi 30 avril.
Camille Pouponneau a démissionné de ses fonctions de maire de Pibrac (Haute-Garonne) en octobre 2024. Une expérience dont elle a tiré un livre, Maires, le grand gâchis, qu'elle présente dans le "20 Heures" du mercredi 30 avril. L'ancienne édile a été élue pour la première fois en 2020 à l'âge de 30 ans. "J'avais vraiment envie de changer la vie des gens, du quotidien de ma commune", se souvient-elle.
Des journées à rallonge
Bien vite, Camille Pouponneau a été extrêmement sollicitée, se levant à "5h30 du matin" pour "répondre aux mails [qu'elle] n'avait pas traités la veille", enchaînant avec "des réunions, toute la journée". "Le soir, je ressortais pour rencontrer ma population, aller dans des associations, des événements culturels", ajoute Camille Pouponneau.
Une fonction qui n'avait pas d'horaires : "Le maire est le dernier rempart pour le concitoyen, il nous voit au supermarché, dans la rue", explique l'ex-édile. "Il nous sollicite pour beaucoup de choses qui ne sont pas forcément de notre compétence et pour lesquelles on a de moins en moins de pouvoir", déplore-t-elle, pointant plusieurs facteurs.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus
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