: Vidéo Guillaume Seznec a-t-il brûlé le corps de Pierre Quémeneur le 27 mai 1923 et jeté ses cendres à la rivière ?
"Avec les années et le recul, il n’est pas possible d’apporter la preuve, mais il y a les témoignages : le corps est bien passé dans la locomobile", rapporte le fils d’un voisin de la scierie de Guillaume Seznec. Ce soir-là, des flammes, une "odeur épouvantable"… Le cadavre de Pierre Quémeneur n’a jamais été retrouvé. Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 13 mai.
Une rumeur court depuis près d’un siècle à Morlaix, dans le Finistère, sur le sort du cadavre de Pierre Quémeneur après la nuit agitée du dimanche 27 mai 1923 à la scierie Seznec. Deux jours auparavant, le conseiller général de Bretagne, ami de Guillaume Seznec, a disparu sans laisser de trace…
Yvon Le Saout, dont le père habitait en face de l’établissement, se fait le porte-parole des voisins et des ouvriers. "Il y a eu l’histoire des flammes toute la nuit lors du retour de Seznec à la scierie, explique-t-il au magazine '13h15 le dimanche’. La locomobile a fonctionné toute la nuit. Le ciel était illuminé de flammes rouges."
"Ça sentait, comme on dit, le cochon grillé"
"Il y avait une odeur épouvantable. Ça sentait, comme on dit, le cochon grillé, poursuit le fils de ce voisin de l’entreprise de Guillaume Seznec. Ce dernier sera condamné aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre de l’homme politique. Tous les gens du quartier l’ont rapporté et se demandaient ce qui se passait. Quand le lendemain matin, les ouvriers se sont pointés au travail, Seznec les a renvoyés chercher du bois pour faire fonctionner la locomobile. L’un d’entre eux a dit à son patron qu’il ne pouvait pas, étant handicapé."
"Seznec dit alors à l’ouvrier handicapé de rester là, poursuit Yvon Le Saout. Ce dernier a vu Seznec [qui fera vingt ans de bagne, NDLR] vider la locomobile, puis jeter les cendres dans la rivière. C’était la première fois qu’il le faisait… Il y a tellement de faits qui prouvent qu’il y a quelque chose de pas normal. Il s’est passé des choses vraiment pas normales à la scierie. Avec les années et le recul, il n’est pas possible d’apporter la preuve, mais il y a les témoignages : le corps est bien passé dans la locomobile. On m’enlèvera jamais ça de l’idée, c’est pas possible !"
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