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Un homme en garde à vue pour le meurtre d'un couple de retraités

Les deux victimes avaient été tuées par balle en janvier 2011. Le suspect est déjà en détention provisoire à la prison de la Santé pour un meurtre datant de la même année.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/03/2012 13:52 Mis à jour le 16/03/2012 14:22

Temps de lecture : 2min

La gendarmerie a fait le rapprochement entre le meurtre d'un couple dans le Val-d'Oise et celui d'un bijoutier à Paris à quelques mois d'intervalle, en 2011. (LOIC VENANCE / AFP)

Un homme suspecté d'avoir tué par balle un couple de retraité en janvier 2011 à Saint-Witz (Val-d'Oise) a été placé en garde à vue et devrait être mis en examen vendredi 16 mars pour "meurtres" et "vols avec violences".

Extrait ce matin de la maison d'arrêt de la Santé, à Paris, où il se trouve en détention provisoire pour le meurtre d'un bijoutier parisien, le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, a été présenté au parquet de Pontoise.

Un motif crapuleux

Les deux victimes, Michel et Christiane Hick, âgées de 67 ans et originaires de Belgique, ont été découvertes le 22 janvier 2011 par leur fils et un voisin à leur domicile de Saint-Witz, l'une dans le jardin, l'autre à l'intérieur du pavillon. Elles avaient été abattues de plusieurs balles dans la tête tirées à bout portant. Des objets de valeur leur avaient été volés.

Le suspect connaissait ses victimes, a indiqué un proche de l'enquête à Europe 1. L'homme avait précédemment installé une cuisine équipée chez le couple. Enchaînant les petits boulots, le meurtrier présumé est décrit comme ayant un "rapport particulier à l'argent". Il aurait agi seul et son mobile serait crapuleux.

Identifié grâce à des expertises balistiques

L'enquête a amené les gendarmes à faire le rapprochement entre ce double meurtre et l'agression mortelle d'un bijoutier, tué lui aussi de trois balles dans la tête en avril 2011, lors d'un braquage dans le quartier des Batignolles, à Paris. Le suspect, qui avait là aussi tiré trois balles de petit calibre à bout portant, avait été confondu et interpellé le 12 janvier dernier par la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire. L'enquête a établi que l'arme du crime avait également servi dans le meurtre du couple Hick.