Thomas Fabius, le fils du ministre des Affaires étrangères, mis en examen pour faux et usage de faux
Vendredi, le fils de Laurent Fabius avait été entendu pendant plusieurs heures par un juge d'instruction. La justice s'intéresse au train de vie de ce client assidu des casinos.
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C'est une fois de plus sa passion pour le jeu qui vaut à Thomas Fabius quelques tracas judiciaires. Le fils du ministre des Affaires étrangères, âgé de 34 ans et client assidu des casinos, a été mis en examen pour faux et usage de faux, vendredi 29 janvier, après avoir été entendu pendant plusieurs heures par un juge d'instruction, selon une source judiciaire citée par l'AFP samedi 30 janvier.
Le trentenaire a en revanche échappé à une mise en examen pour escroquerie, blanchiment de fraude fiscale, abus de confiance, abus de biens sociaux, les magistrats financiers parisiens le plaçant sous le statut de témoin assisté pour ces chefs. Les juges ne l'ont pas non soumis à un contrôle judiciaire.
Thomas Fabius visé par plainte de la Société générale
La procédure a été ouverte fin 2011 par une plainte de la Société générale. La banque accusait le jeune homme d'avoir édité un faux mail alors qu'il se trouvait au Maroc. "D'après cette plainte, le courriel avait été prétendument rédigé par son conseiller bancaire et laissait croire à un casino marocain que Thomas Fabius allait être prochainement destinataire de 200 000 euros", a décrit une source proche de l'enquête.
Durant leurs investigations, les enquêteurs se sont également intéressés au train de vie de Thomas Fabius, et notamment aux conditions d'acquisition en 2012 d'un appartement de près de 300 m2, situé boulevard Saint-Germain en plein coeur de Paris, pour sept millions d'euros. Cette transaction avait fait l'objet d'un signalement à la cellule antiblanchiment de Bercy, Tracfin. Mais Thomas Fabius a toujours assuré que ce bien avait été financé légalement, pour partie par des gains de jeu et pour partie par un emprunt bancaire.
Outre la procédure en France, le fils de Laurent Fabius a des ennuis avec la justice américaine. Un procureur du Nevada a délivré fin octobre un mandat d'arrêt, qui n'est toutefois pas exécutoire hors du territoire américain. Thomas Fabius est accusé d'avoir rédigé des chèques en bois d'un montant total de plus de 3,5 millions de dollars (3,2 millions d'euros) dans plusieurs casinos de Las Vegas, à la mi-2012.
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