Rixe mortelle d'Echirolles : le procès se poursuivra à huis clos
La cour d'assises de l'Isère a ordonné mardi matin un procès à huis clos dans l'affaire de la rixe mortelle d'Echirolles, deux des douze accusés étant mineurs au moment des faits, en septembre 2012.
Deux des avocats de la défense, Me Bernard Ripert et Me Ronald Gallo, avaient réclamé lundi la publicité des débats : "La justice doit être rendue au nom du peuple français et non pas en secret" , avait estimé Ronald Gallo. Ils étaient soutenus par les familles des victimes et leurs conseils qui souhaitaient elles aussi un procès public. "Nos enfants ont été assassinés en public, on voulait un débat public" , avait déclaré le père de Sofiane, l'une des victimes.
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L'avocat général et les autres avocats de la défense avaient en revanche demandé le maintien du huis clos pour la "sérénité des débats". Ils ont obtenu gain de cause.
✔ Kevin&Sofiane / La cour des mineurs décide le huis clos : le procès est donc interdit au public et fermé aux journalistes
— Pair Stéphane (@pairIDF) November 3, 2015
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"Un aveu d'impuissance" ?
"Dans cette affaire très particulière, j'ai peur que le quartier de la Villeneuve et le quartier d'Echirolles viennent troubler le débat" , avait déclaré Me Joëlle Vernay, avocate de deux accusés, dont un mineur au moment des faits.
#Procès #Grenoble Rachid Oulaouk "Il n'y aurait pas eu d'incidents. On protège les accusés." #KevinEtSofiane pic.twitter.com/aOlgKtW6jg
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#Procès #Grenoble "Mon frère est accusé, il voulait parler publiquement." #KevinEtSofiane pic.twitter.com/eoOK54Viny
— France Bleu Isère (@bleu_isere) November 3, 2015
La décision du tribunal a suscité la colère de Me Francis Szpiner, qui représente les familles des victimes. Selon lui, "c'est un triste jour pour la justice, par cet aveu d'impuissance et de manque de courage".
Le huis clos est de toute façon la règle devant la cour d'assises des mineurs devant laquelle se tient le procès. Agés aujourd'hui de 19 à 24 ans, les accusés sont jugés pour les meurtres particulièrement barbares de Kevin et Sofiane à Echirolles, le 28 septembre 2012, à Echirolles, près de Grenoble. Le procès doit durer six semaines. Les premiers jours seront consacrés à l'examen des personnalités des accusés.
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