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Manifestation anti-migrants : le procès du général Piquemal reporté

Pour des raisons liées à son état de santé, le procès du général Piquemal, qui devait être jugé ce lundi en comparution immédiate, a été reporté au 12 mai. Il avait été interpellé samedi pour avoir participé à une manifestation interdite samedi à Calais.

franceinfo

Radio France

Publié le 08/02/2016 11:56 Mis à jour le 08/02/2016 18:03

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(Le général Piquemal lors de la manifestation anti-migrants à Calais © Michel Spingler / SIPA)

"Le général Christian Piquemal ne comparaîtra pas aujourd'hui à cause de son état de sant é", a annoncé le procureur Jean-Pierre Valensi avant le début de l'audience. Selon Me Hervé Krych, l'un des avocats du général, "c'est un sacré gaillard, pour autant les conditions de garde à vue sont rudes. C'est naturel qu'il cède au bout de 40-45 heures de garde à vue, ce qui devait arriver arriva, le physique a lâché, mais le moral est là et toutes les capacités intellectuelles sont optimales (...), on va avoir du temps pour préparer une défense de qualité."

Ancien patron de la Légion étrangère, le général Christian Piquemal, 75 ans, est considéré par le parquet comme ayant eu "le rôle principal" dans une manifestation anti-migrants samedi à Calais. La mobilisation, organisée à l'appel du mouvement islamophobe Pegida, avait été interdite par la préfecture du Pas-de-Calais. Mais plus d'une centaine de personnes s'étaient tout de même rassemblées, pour un mouvement qui a dégénéré. En tout, une vingtaine de personnes ont été interpellées ce samedi.

Procès #Piquemal reporté, le comité de soutien était prêt à #Boulogne @franceinfo pic.twitter.com/wUrcLWOjiq
— B.Illy (@BenjaminIlly) February 8, 2016

De la prison ferme pour deux prévenus

Christian Piquemal encourt jusqu'à un an de prison ferme. Quatre autres personnes, elles aussi arrêtées lors de la manifestation, ont été jugées pour "port illégal d'armes ". L'un d'eux, interpellé avec un taser au moment de la manifestation a écopé de trois mois de prison ferme. Un autre devra faire deux mois de prison ferme. A l'énoncé du jugement, des cris ont retenti dans la salle du tribunal, le procureur a du en appeler aux CRS pour faire revenir le calme.

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