"Je ne fais pas partie d'une bande", assure Yuriy, près de deux mois après sa violente agression en plein Paris
Le collégien de 15 ans, qui avait été conduit à l'hôpital dans un état grave après avoir été roué de coups mi-janvier, s'est exprimé pour la première fois publiquement sur le plateau de "C8".
Près deux mois après avoir été passé à tabac à Paris, Yuriy s'est exprimé pour la première fois publiquement, mardi 9 mars, sur C8. Interrogé par l'animateur Cyril Hanouna, l'adolescent de 15 ans a assuré qu'il ne faisait "pas partie d'une bande". "C'est juste un groupe d'amis qui est sur cette dalle, on s'amuse bien, on joue au foot des fois, non, c'est pas une histoire de bandes", a déclaré le collégien lors de cet entretien.
"Je vivais ma vie, ça m'arrivait souvent d'être sur cette dalle, je me sentais pas en danger", a-t-il ajouté en affirmant ne pas connaître ses agresseurs et souhaitant "retourner à la vie d'avant". "Je ressentais la peur de la mort, car ce qui m'arrivait c'était pas rien et je voyais les réactions autour de moi (...) le crâne ouvert, le sang partout", a décrit l'adolescent à cheveux longs, qui porte encore sur son front une cicatrice, en évoquant les blessures qu'il a subies en janvier.
"Je ne fais pas partie d'une bande mais d'un groupe d'amis"
— TPMP (@TPMP) March 9, 2021
Après son passage à tabac mi-janvier à Paris, #Yuriy sort du silence pour #TPMP ! pic.twitter.com/Dnnr4qPZPX
Le collégien avait été conduit à l'hôpital dans un état grave après avoir été roué de coups, dans la soirée du 15 janvier, alors qu'il se trouvait avec des amis sur la dalle de Beaugrenelle, le toit aménagé d'un centre commercial du XVe arrondissement de la capitale. Son agression, documentée sur une vidéo, a été largement attribuée à un règlement comptes entre bandes rivales.
La diffusion sur les réseaux sociaux le 22 janvier d'une vingtaine de secondes d'images de son agression avait suscité de nombreuses réactions, aussi bien du président Emmanuel Macron que du footballeur Antoine Griezmann. Onze jeunes ont été mis en examen dans ce dossier, notamment pour "tentative d'assassinat" ou "participation à une association de malfaiteurs". La plupart d'entre eux sont mineurs et domiciliés à Vanves (Hauts-de-Seine), au sud de Paris.
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