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Confrontations dans l'affaire Bettencourt : le gestionnaire, le majordome et la comptable

Soupçonné d'abus de faiblesse et d'escroquerie, l'ancien gestionnaire de fortune est en détention depuis plus de deux mois. Dans le bureau des juges, il est aujourd'hui confronté à d'anciens employés de la famille de la milliardaire.

Caroline Caldier

Radio France

Publié le 08/06/2012 11:09 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

Premiers convoqués : l'ancien majordome des Bettencourt, Pascal
Bonnefoy, et l'ancienne comptable Claire Thibout. Ils ont rejoint le bureau des juges par une porte latérale dans la matinée, ainsi que les avocats de Patrice de Maistre,
eux par l'entrée officielle du Palais de justice de Bordeaux. Déjà confrontés au gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt en 2010 dans les locaux de la police, ils avaient été questionnés sur la
circulation de l'argent liquide chez les Bettencourt et d'éventuelles visites
d'hommes politiques venus chercher de possibles financements illicites de leurs
activités politiques.

Les juges cherchent à savoir ce qui est advenu de quatre millions
d'euros en liquide dont Patrice de Maistre a supervisé le retour en France en sept versements
entre 2007 et 2009, depuis un compte en Suisse de l'héritière de l'Oréal. L'avocat
de Claire Thibout a toujours argué que sa cliente n'avait jamais modifié ses
déclarations, et que Patrice de Maistre mentait.

Un nouveau personnage entre en scène

Un nouveau venu a fait son apparition parmi les personnages de ce nouvel épisode. Christophe
Reille, conseiller en communication de crise a une mission confiée par la famille de Maistre : défendre l'ancien chargé de fortune de l'héritière de l'Oréal. Christophe
Reille avait accompagné Jérôme Kerviel lors de son premier procès il y a deux
ans.

Suivront pour la suite des confrontations dans l'après-midi, l'ancienne secrétaire de Liliane Bettencourt Chantal Trovel, et une
ex-femme de ménage. Une autre confrontation par visioconférence est aussi programmée
par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil le 14 juin avec René Merkt, avocat
suisse impliqué dans des retraits d'espèces.