Conflit d'intérêts : une enquête préliminaire vise Aquilino Morelle
Le parquet national financier a ouvert vendredi une enquête préliminaire visant Aquilino Morelle. Le conseiller de François Hollande, mis en cause par Mediapart dans une affaire de conflit d'intérêts présumé en 2007 lorsqu'il dépendait de l'IGAS, a démissionné vendredi tout en estimant n'avoir "commis aucune faute". L'IGAS a démenti l'avoir autorisé à pratiquer une activité de conseil de laboratoires pharmaceutiques.
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Après le temps politique, voici venu le temps judiciaire. Le parquet national financier a ouvert vendredi une enquête préliminaire visant Aquilino Morelle. L'ex-conseiller politique de François Hollande a démissionné vendredi, suite aux révélations jeudi du site Mediapart.
Docteur en médecine et ancien interne des hôpitaux de Paris,
Aquilino Morelle aurait travaillé pour un laboratoire pharmaceutique en
2007, alors qu'il était inspecteur à l'IGAS (Inspection générale des
affaires sociales), une structure censée justement contrôler l'activité
de ces laboratoires. Selon Mediapart, alors qu'il rédigeait un rapport de l'Igas sur les programmes d'accompagnement des patients "financés par les entreprises pharmaceutiques", il oeuvrait parallèlement "pour un laboratoire danois, Lündbeck". Il aurait été rémunéré 12.500 euros en 2007 par Lundbeck. Des faits qui, s'ils étaient caractérisés, pourraient relever du délit de prise illégale d'intérêt.
Pas d'autorisation de l'IGAS
Jeudi, Aquilino Morelle avait d'abord tenté de se défendre dans un long plaidoyer sur Facebook où il affirmait avoir respecté les règles et plaidait la bonne foi : "Ces
activités ont dû être déclarées à l'Igas. Je n'ai pas retrouvé la trace
de cette démarche en dépit de mes recherches. Ce sont des faits anciens
–plus de sept ans".
Il a ensuite été contredit par l'IGAS. L'Inspection générale des affaires sociales a en effet annoncé vendredi qu'elle n'avait pas donné l'autorisation à Aquilino Morelle de travailler pour des laboratoires pharmaceutiques. Le conseiller de François Hollande a alors démissionné expliquant qu'il mettait fin à ses fonctions de conseiller du président à l'Elysée pour "être entièrement libre de répondre (aux) attaques ". Il a estimé n'avoir "commis aucune faute ".
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