Affaires des écoutes : Nicolas Sarkozy placé en garde à vue
Une première pour un ex-président de la République : Nicolas Sarkozy est arrivé ce mardi peu avant huit heures à l'office anti-corruption de la PJ, à Nanterre, pour être placé en garde à vue, dans une enquête ouverte notamment pour trafic d'influence présumé. Son avocat, Me Thierry Herzog, et deux hauts magistrats, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, sont en garde à vue depuis lundi.
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Peu avant 8 heures, une voiture noire aux vitres teintées est arrivée au siège de la Direction centrale de la police judiciaire, à Nanterre. A son bord, Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat est interrogé à l'office anti-corruption, dans une affaire de trafic d'influence qui vaut à son avocat, Me Thierry Herzog, ainsi qu'à deux hauts magistrats, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust d'être en garde à vue depuis lundi.
Assez rapidement, une source judiciaire a indiqué que Nicolas Sarkozy était placé en garde à vue. Pour une durée de 24 heures, éventuellement renouvelable une fois. Une première pour un ex-président de la république, qui a jusque-là toujours été entendu comme témoin.
Garde à vue prolongées
Si Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue, ce n'est pas forcément parce que des charges importantes pèsent sur lui. C'est surtout que le code pénal ne prévoit pas d'audition libre supérieure à quatre heures. Et comme le dossier est très complexe, que les enquêteurs ont de nombreuses questions à poser, la garde à vue s'imposait. Elle est même quasi-systématique dans ce type de dossier.
Et puis, comme les gardes à vue des deux magistrats et de l'avocat ont, elles, été prolongées de 24 heures, cela laisse supposer une confrontation entre les versions des quatre hommes. Et, à court terme, des mises en examen ?
Obtenir des informations sur l'un des volets de l'affaire Bettencourt
Les enquêteurs cherchent à savoir si l'ex-président a pu, avec l'aide de son avocat, chercher à avoir des informations sur son avenir judiciaire auprès de Gilbert Azibert, en échange d'une promotion. C'est en tout cas ce qu'ont révélé des écoutes téléphoniques, opérées dans le cadre de l'enquête sur un possible financement libyen de la campagne électorale de 2007. Les conversations entre Sarkozy et son avocat ont révélé que les deux hommes ont cherché à obtenir des informations sur l'un des volets de l'affaire Bettencourt.
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