Affaire Omar Raddad : des traces d'ADN "exploitables" retrouvées
De nouveaux prélèvement ont mis en évidence des traces ADN "exploitables" dans l'affaire Omar Raddad. Les analyses ont été demandées par l'avocate du jardinier marocain condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal. Un meurtre qu'il a toujours nié.
L'affaire Omar Raddad est-elle relancée ? De nouvelles traces ADN "exploitables" ont en tous cas été retrouvées après de nouveaux prélèvements. Le parquet de Nice l'a confirmé ce jeudi. Omar Raddad a été condamné pour le meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal en 1991. Un meutre qu'il a toujours nié.
Ces nouvelles traces ADN ont été retrouvées après des analyses menées sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène du crime. Ces sur ces portes qu'avaient été écrites les inscriptions "Omar m'a tuer" et "Omar m'a t" avec le sang de la victime. Le procureur de Nice, où sont conservés les scellés, vient en fait de répondre favorablement à une demande de l'avocate d'Omar Raddad. Cela faisait des mois que Sylvie Noachovitch se battait pour obtenir un prélèvement d'ADN sur ces scellés.
"C'est un très grand jour, nous sommes très heureux ", a réagi sur France Info Sylvie Noachovitch. "J'espère bien évidemment qu'on trouve l'assassin parce que aujourd'hui, mon client est innocent. Pourtant aux yeux de la loi il est considéré comme le coupable. Le vrai coupable est aujourd'hui en liberté. "
La prudence de mise
Une première demande, effectuée il y a deux ans, avait été rejetée par le procureur de Grasse. Cette fois, le parquet de Nice a donné son accord. Il a prélevé de la matière sur ces scellés, et plusieurs traces d'ADN de différentes qualités ont pu être extraites. Elles sont donc exploitables.
Ces traces n'ont toutefois pas encore été analysées. Ce sera le cas dans les mois qui viennent explique le parquet. Le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, joint par France Info, reste extrêmement prudent. "Ces traces, dit-il, peuvent provenir des protagonistes de l'affaire mais aussi de manipulations ultérieures aux faits ."
Omar Raddad espère obtenir la révision de son procès. Après sa condamnation en 1994 à 18 ans de réclusion, il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en 1998 après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.
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