Affaire Bygmalion : trois proches de Nicolas Sarkozy mis en examen
Trois responsables de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 ont été mis en examen ce vendredi par les juges parisiens chargés d’une affaire de fausses factures présumées. Le préfet de Lozère, Guillaume Lambert, devrait être révoqué.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/08/23/maxnewsworldthree588765.jpg)
Une nouvelle étape est franchie dans l’enquête sur un système présumé de fausses factures pendant la présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Trois des anciens responsables de la campagne UMP ont été mis en examen ce vendredi après-midi pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illicite de campagne électorale.
Une garde à vue de 48 heures
Qui sont ces trois personnes dans le collimateur de la hustice ? Il s'agit du préfet de la Lozère, Guillaume Lambert, ancien directeur de la campagne présidentielle, du député UMP d'Indre-et-Loire, Philippe Briand, qui était son trésorier, et de l'avocat Philippe Blanchetier qui suivait les finances de campagne. Ces trois personnes étaient en garde à vue depuis mercredi matin dans les locaux de l’office anticorruption de la police judiciaire (OCLCIFF). A l’issue de leurs auditions, elles avaient été conduites ce vendredi matin au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris.
Dans un communiqué, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a fait savoir qu'il proposera au président de la République qu'il soit mis fin aux fonctions de Guillaume Lambert comme préfet de la Lozère lors du prochain Conseil des ministres.
Le détricotage des frais de campagne
Les enquêteurs travaillent sur un possible un système présumé de fausses factures qui aurait été destiné à cacher des frais de la campagne du candidat Sarkozy, à hauteur de 18,5 millions d’euros. L’objectif de la fraude présumée aurait été de limiter le plafond autorisé des dépenses, qui ont tout de même explosé. Une filiale de Bygmalion, Event and Cie, aurait émis des fausses factures pour couvrir certains évènements fictifs.
Dans cette affaire, trois anciens cadres de l'UMP ont déjà été mis en examen le 4 octobre pour faux et usage de faux et pour abus de confiance. Il s'agit de l'ancien directeur général, Eric Cesari, proche de Nicolas Sarkozy, de l'ancien directeur de la communication Pierre Chassat et de Fabienne Liadzé, ex-directrice des affaires financières de l’UMP.
A LIRE AUSSI ►►►Bygmalion : trois anciens cadres de l'UMP mis en examen
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter