30 ans après, le meurtrier présumé d'une des "disparues de l'A6" devant la justice
Le procès du meurtrier présumé d'une des 12 "disparues de l'A6" s'ouvre mercredi devant la cour d'assises de Saône-et-Loire. Christelle Maillery avait été retrouvée morte au Creusot en 1986, près de son domicile, tuée de 33 coups de couteau. L'affaire avait été classée par la justice, mais un détective privé a continué à enquêter jusqu'à l'interpellation en 2010 de Jean-Pierre Mura.
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C'est le procès d'un meurtre commis il y a presque 30 ans qui va s'ouvrir mercredi après-midi (14h) devant la cour d'assise à Chalon-sur-Saône. En 1986, Christelle Maillery était retrouvée morte juste à coté de chez elle au Creusot (en Saône-et-Loire) assassinée de 33 coups de couteau. L'affaire reste totalement mystérieuse, oubliée de la justice pendant des années.
Christelle est devenue une des "disparues de l'A6 ", douze cas de jeunes filles de la région tuées ou disparues sans aucune explication. Dans le cas de la mort de Christelle, il aura fallu attendre 25 ans pour aboutir à la mise en cause de Jean-Pierre Mura, qui avait 19 ans à l'époque des faits.
L'affaire classée, un détective privé est engagé par la mère de Christelle
Le nom de l'accusé Jean Pierre Mura apparait en 2003. A cette époque, Christelle est morte depuis 17 ans, l'affaire est classée et plus personne n'enquête, sauf un détective privé engagé par la mère de Christelle, qui elle n'a jamais renoncé. Elle vend des brioche sur les marchés tous les week-ends pour collecter de l'argent.
Ce détective va voir celui qui était le petit ami de Christelle, qui lui raconte pour la première fois que Jean-Pierre Mura est venu le voir un soir, ivre, pour lui avouer le crime et qu'il lui a meme proposé de l'argent pour le dédommager.
Des preuves très minces
Le procureur est mis au courant, mais il faudra attendre jusqu'à 2010 pour que les choses bougent. Jean-Pierre Mura agresse une autre femme, et la police retrouve chez lui des couteaux aiguisés comme celui qui a tué Christelle en 1986. Il devient le suspect n°1, mais le fait est qu'aujourd'hui il n'y a que très peu de preuves, le suspect n'ayant jamais avoué devant la police, et il n'y a pas de traces ADN.
Seulement ces couteaux aiguisés, mais là encore c'est fragile, l'arme du crime a été détruite pas la justice comme tous les autres éléments, ce qui rend l'issue de ce procès très incertaine.
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