Cet article date de plus de neuf ans.

Pour Laurence Rossignol, certains sites anti-IVG constituent "un délit d'entrave numérique"

La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes était sur franceinfo ce samedi. Elle s'est exprimée à propos des sites anti-avortement. Selon elle, certains d'entre eux diffusent de fausses informations et constituent un "délit d'entrave numérique".

franceinfo

Radio France

Publié le 17/09/2016 09:18

Temps de lecture : 1min

Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, devant l'Élysée le 14 septembre 2016. (CITIZENSIDE/YANN BOHAC / CITIZENSIDE) — Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, devant l'Élysée le 14 septembre 2016. (CITIZENSIDE/YANN BOHAC / CITIZENSIDE)

"Les anti-avortement n'ont jamais désarmé", même 40 ans après le vote de la Loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse. C'est ce que déclarait ce samedi Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, invitée de franceinfo.

IVG: "Il y aura des mesures pour faire cesser ces sites qui trompent les femmes" (Laurence Rossignol) https://t.co/eCoNrexNsE
— franceinfo (@franceinfo) 17 septembre 2016

Laurence Rossignol estime que "certains sites donnent des fausses informations" aux jeunes filles pour les tromper, les dissuader de l'IGV. Et "pratiquent la duplicité", comme le site "AfterBaiz". "De mon point de vue, c'est un délit d'entrave numérique. Je ferai une annonce le 28 septembre, à l'occasion de la Journée internationale de défense des droits à l'IGV, pour faire reculer ces sites manipulateurs."

Y aura-t-il une nouvelle loi ? Des nouvelles sanctions en tout cas, répond la ministre : deux ans de prison et 30 000 euros d'amende. "Je proposerai avant la fin de la législature des mesures pour faire cesser ces sites qui trompent les femmes."

Certains sites anti-IVG constituent un "délit d'entrave numérique" (Laurence Rossignol)