IVG : la cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé, est convaincue "qu'avant la fin du mandat, la Constitution intégrera" ce "droit"
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Le Sénat a voté, le 1er février, pour inscrire la "liberté de la femme de mettre fin à la grossesse" dans la Constitution, alors que le texte initial porté par la gauche mentionnait un "droit à l'interruption volontaire de grossesse".
"Ma conviction de femme, de citoyenne et de parlementaire, c'est qu'avant la fin du mandat, la Constitution aura été modifiée et intégrera le droit à l'IVG", assure Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, lundi 6 février sur franceinfo. "Nous en parlons avec le président de la République et avec la Première ministre", assure-t-elle, quatre jours après le vote du Sénat en faveur de l'inscription dans la Constitution de la "liberté de la femme" de recourir à l'interruption volontaire de grossesse.
Les sénateurs se sont prononcés à la suite des députés, qui ont approuvé en novembre une proposition de loi constitutionnelle pour graver l'IVG dans la loi fondamentale. Toutefois, ils en ont changé la formulation, suscitant des critiques. La version adoptée au palais du Luxembourg évoque la "liberté de la femme" de recourir à l'IVG, quand celle adoptée au palais Bourbon parle d'un "droit".
"On a reçu à nouveau des intimidations"
"Je ne veux pas qu'il y ait une bataille de chiffonniers pour se dire quel est le meilleur des textes, le meilleur des textes est celui qui a une chance de recueillir une majorité à l'Assemblée et au Sénat pour qu'à la fin de notre mandat, la Constitution ait été modifiée", commente Aurore Bergé. Si les deux chambres tombent d'accord sur une même formulation, il reviendra au président de donner ou pas son feu vert à un référendum sur le sujet.
La députée des Yvelines doute toutefois que ce soit le meilleur moyen de faire. "Il y a un vrai débat, y compris pour ceux comme moi qui sont très attachés à ce droit, de se dire 'est-ce que le référendum ne prendrait pas le risque de rouvrir des débats qu'on ne souhaite pas voir rouvrir dans notre pays ?'". Lors du vote à l'Assemblée nationale, "on a reçu à nouveau des intimidations, des menaces, moi j'ai reçu un petit bébé en plastique démembré", assure-t-elle.
Pour inscrire l'IVG dans la Constitution, il y a une autre option, qui ne nécessite pas d'organiser une telle consultation. Cette solution, "plus raisonnable", serait que le gouvernement prenne les choses en main avec "un projet de loi constitutionnelle". "On sait aujourd'hui, avec le vote du Sénat, qu'on a une majorité des trois cinquièmes" au Parlement, indispensable pour que ce texte soit adopté lors d'un Congrès réunissant députés et sénateurs, souligne-t-elle.
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