Cet article date de plus d'un an.

IVG dans la Constitution : "Je suis en profond désaccord avec le président du Sénat", affirme Marlène Schiappa

Publié le 24/01/2024 23:21

Temps de lecture : 1min - vidéo : 13min

franceinfo - S.Chironi

France Télévisions

Les débats autour de l’inscription de l'IVG dans la Constitution ont débuté à l'Assemblée nationale, mercredi 24 janvier. Marlène Schiappa, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, est l'invitée du 19/20 info à cette occasion.

Mercredi 24 janvier, les députés ont commencé l'examen du projet de loi visant à inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Le président du Sénat Gérard Larcher s’est opposé à cette inscription. "Je suis en profond désaccord avec le président du Sénat. (...) Sur la réalité de l’accès à l’IVG, on est aujourd’hui dans un pays dans lequel il y a des zones blanches. (...) L’inscription dans la Constitution va nous prémunir d’attaques qui existent dans de grandes démocraties au sein même de l’Europe", affirme Marlène Schiappa, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, dans le 19/20 info.

"Choquée" par les propos de Gérard Depardieu

Lors de sa dernière conférence de presse, Emmanuel Macron a souhaité un "réarmement démographique". À ce sujet, Marlène Schiappa indique qu’elle n’aurait pas utilisé le terme de "réarmement", mais se dit "heureuse de voir le président de la République s'emparer de ce sujet". Concernant la polémique à propos de Gérard Depardieu, Marlène Schiappa dit qu’elle n’aurait "pas employé" les mots utilisés par Emmanuel Macron à son égard. "Je suis profondément choquée par les propos de Gérard Depardieu dans les images que l’on a vues", affirme l’ancienne secrétaire d’État.