Inscription de l'IVG dans la Constitution : "Une belle chose pour tout le monde", "un privilège"… Les touristes étrangères saluent cette décision
Des centaines de personnes se sont réunies à Paris, lundi 4 mars, après le vote du Congrès pour inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Des Françaises mais aussi de nombreux touristes étrangers ont célébré cet événement historique au Trocadéro.
/2024/03/05/075-farzat-notitle240304-npqvn-65e6e8adeca71415656272.jpg)
La plupart des touristes sont venus se photographier sur l'esplanade devant la Tour Eiffel, lundi 4 mars. Mais ce même jour, un écran géant a été installé pour retransmettre en direct le vote au Congrès pour l'inscription de l'avortement dans la Constitution française. Des étrangers, curieux, se sont alors arrêtés pour écouter les discours retransmis au Trocadéro. Parmi eux, Olassa, une réfugiée ukrainienne très émue après le vote du Congrès. "J'essaie de retenir tous les discours pour savoir comment je pourrais faire pour mettre en place la même chose en Ukraine à mon retour", assure-t-elle.
"Ça me donne vraiment le sourire. C'est très important et ça me touche énormément. Ca ne représente pas seulement une belle chose pour la France. En fait, c'est pour tout le monde."
Olessaà franceinfo
Ce sentiment est également partagé par Maria, une trentenaire venue de Russie. "Ce n'est pas une journée importante uniquement pour les Françaises, c'est une journée importante pour toutes les femmes dans le monde. Je suis surprise que l'avortement soit encore une question, que la loi Veil puisse être un jour remise en cause. C'est un sujet de femmes et non d'hommes : il s'agit de notre corps et c'est à nous de pouvoir décider", dit-elle.
Maria, enceinte, ajoute : "J'attends une fille. Je veux pouvoir lui parler de tout ça et qu'elle puisse avoir le choix. Dans mon pays, c'est impossible." Elle rappelle la difficulté de manifester en Russie et juge que les Françaises sont un exemple.
"Vous descendez toujours dans la rue pour partager votre opinion. Parfois, ça ne marche pas mais au moins on voit que c'est toujours possible. C'est un privilège."
Mariaà franceinfo
Pour autant, d'après des militantes françaises présentes dans la foule, il reste beaucoup à faire en France. "Aujourd'hui, se faire avorter c'est parfois changer de département, il manque des médecins", juge notamment Violette, interrogée par franceinfo. "Des freins à l'avortement sont toujours présents", tient-elle à rappeler. Un combat que ces femmes françaises vont continuer de défendre dans la rue dès vendredi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des Droits des femmes.
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter