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Nanterre : une enquête ouverte après des menaces de mort reçues par une mosquée

Le courrier daté du 3 octobre n'a été ouvert par la mosquée Ibn Badis que la semaine dernière.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 03/11/2023 17:13

Temps de lecture : 1min

Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre après les menaces de mort reçues par la mosquée Ibn Badis de Nanterre (Hauts-de-Seine). Photo d'illustration. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre après des menaces de mort reçues par la mosquée Ibn Badis de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans une lettre datée de début octobre, a annoncé vendredi 3 novembre le parquet de Nanterre. "Il y a eu une plainte [de la mosquée] dimanche dernier, l'enquête est menée par le commissariat de Nanterre", précise le parquet.

Le courrier daté du 3 octobre, soit avant le début de la guerre entre Israël et le Hamas et avant l'assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras, n'a été ouvert par la mosquée que la semaine dernière. Dans cette lettre signée par "les amis de Charles Martel" et adressée à la mosquée, des anonymes promettent, en cas d'attaque par "vos frères islamistes", de brûler "au hasard vos écoles coraniques, vos mosquées, vos commerces".

Gérald Darmanin condamne "les menaces reçues contre des lieux de culte musulmans"

Le ministre de l'Intérieur a réagi sur X. "Je condamne avec la plus grande fermeté les menaces reçues contre des lieux de culte musulmans", a écrit Gérald Darmanin. Le maire de Nanterre, Raphaël Adam, a également condamné cette lettre dans un communiqué.

Je condamne avec la plus grande fermeté les menaces reçues contre des lieux de culte musulmans. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre et j’espère les condamnations les plus fortes contre tous les porteurs de haine.https://t.co/JRzYuqEBTL
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 3, 2023

Plus tôt dans la journée, la Grande Mosquée de Paris avait dénoncé la "libération progressive" d'une parole "raciste et haineuse contre les musulmans de France". Elle s'était dite "extrêmement préoccupée par la forte montée des actes et des discours portant atteinte à des groupes, des personnes et des biens en raison de leurs appartenances religieuses, quelles qu'elles soient, en France".