Loi sur l'immigration : Bruno Retailleau accepte de travailler avec le gouvernement mais estime que "le 'en même temps' ne fonctionne pas en matière migratoire"
Le président du groupe Les Républicains au Sénat se dit mardi 30 mai sur France Inter "prêt au dialogue" et accepte la main tendue par le gouvernement le week-end dernier.
Le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau se dit mardi 30 mai sur France Inter "prêt au dialogue" avec le gouvernement sur une future loi sur l'immigration, acceptant la main tendue par le gouvernement le week-end dernier.
Le sénateur de la Vendée précise toutefois que ce dialogue ne peut se faire qu'à "une seule condition, qu'on arrête de tromper les Français, qu'on ne fasse pas la 22e loi en un peu plus de vingt ans qui ne servirait à rien du tout".
"Expulser un peu plus" et "régulariser beaucoup plus"
Alors que l'exécutif souhaite aboutir à un texte sur l'immigration cet automne, Bruno Retailleau considère que le texte porté par Gérald Darmanin consiste à "expulser un peu plus et régulariser beaucoup plus". Or, "le 'en même temps' ne fonctionne pas en matière migratoire", insiste le président des sénateurs LR. Il assure avoir de son côté "de nombreuses propositions" sur ce dossier, mais il regrette que la majorité soit empreinte à "une division profonde".
"À chaque fois que Gérald Darmanin fait un pas vers nous, par exemple sur l'aide médicale d'État que nous voulons transformer en aide médicale d'urgence, sa propre majorité n'en veut pas."
Bruno Retailleauà France Inter
Bruno Retailleau ferme par ailleurs la porte à la création d'un nouveau titre de séjour pour les métiers en tension, pourtant voulu par l'exécutif. "C'est une ligne rouge", martèle le sénateur de la Vendée. Il considère que ce dispositif représente une forme de "capitulation". "Un demi-million d'immigrés sont sans emploi, trois millions de Français sont au chômage catégorie A, près d'1,5 million de jeunes ne sont ni en emploi, ni en stage, ni en formation", indique Bruno Retailleau. Il regrette qu'une "partie du patronat adorerait importer de la main d'œuvre, ce qui ferait une pression à la baisse des salaires en France". "Ce n'est pas notre politique salariale ni sociale", ajoute-t-il.
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