Loi immigration : après les sénatoriales, un accord est proche d'être trouvé sur les métiers en tension
Si, officiellement, les négociations vont pouvoir reprendre entre sénat et gouvernement, en coulisses, elles ne se sont en réalité jamais arrêtées au palais du Luxembourg.
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Stabilité : voici le maître-mot au lendemain des élections sénatoriales, le lundi 25 septembre. Les résultats ont ainsi confirmé la domination de la Chambre haute par la droite, les difficultés des macronistes, dans un scrutin marqué par le retour du Rassemblement national au palais du Luxembourg, avec trois élus.
Forte de ces résultats, la majorité sénatoriale emmenée par la droite et les centristes aura à voter dans les prochaines semaines le très périlleux texte immigration du gouvernement. Officiellement, les négociations vont pouvoir reprendre entre sénat et gouvernement... sauf qu'en coulisses, elles ne se sont jamais arrêtées. Selon les informations de franceinfo, un accord est même proche d'être trouvé sur l'article le plus controversé du texte : le titre de séjour pour les métiers en tension.
"Tout le monde sortira la tête haute"
Car, loin des regards, dans les couloirs du palais du Luxembourg, chacun a mis de l'eau dans son vin. Les centristes, favorables au titre de séjours pour les métiers en tension en conviennent : une loi n'est pas indispensable pour que la mesure s'applique, passer par des textes réglementaires, et laisser du champ au préfet est tout à fait possible. À droite, on ne dit pas autre chose : "Ça ne change rien, et tout le monde sortira la tête haute", veut croire un sénateur.
Sauf que cette mesure est devenue un symbole pour à peu près tous les partis : "On est cernés par les lignes rouges", s'amuse un parlementaire. La droite préférerait donc supprimer l'article en question, les centristes seulement le modifier. Dans un cas comme dans l'autre, cela risque de coincer à l'Assemblée, où la droite s'arc-boute contre la mesure, la majorité en sa faveur. Et qu'importe qu'une loi ne change rien : le sujet est symbolique, et le Sénat risque en fait de renvoyer la balle au gouvernement.
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