Patrick Poivre d'Arvor, accusé de viols, exprime sa "révolte" sur Facebook
Le journaliste dément ces accusations et porte plainte pour "diffamation" et "dénonciation calomnieuse".
"De toute ma vie je n'ai jamais obligé quiconque à une relation sentimentale, ni bien évidemment à une relation sexuelle." Dans un texte publié sur sa page Facebook, l'ancien présentateur vedette du journal télévisé Patrick Poivre d'Arvor nie toute forme d'emprise ou de contrainte vis-à-vis de l'autrice Florence Porcel, qui l'accuse de viols, et se dit "révolté",
"Il n'y a jamais eu aucune forme d'emprise, ni a fortiori de contrainte", écrit PPDA dans ce texte publié vendredi 19 février. "Les écrits de madame Florence Porcel que j'ai conservés, pour la plupart postérieurs à ses accusations, le prouveront amplement", ajoute-t-il.
Une enquête préliminaire ouverte
Florence Porcel a porté plainte pour viol contre l'ancienne vedette de la télévision : des accusations qu'elle dévoile dans un roman, Pandorini, sorti début janvier. PPDA dénonce à ce propos, comme il l'a déjà fait via son avocat, l'utilisation faite de sa personne "pour assurer la promotion d'un roman". "La recherche de notoriété n'excuse pas tout. Pas davantage la fascination pour ce qui brille", écrit le journaliste, âgé de 73 ans.
"Pour moi, la défense de la cause des femmes a toujours été un sujet de première importance. Je vis donc très douloureusement ces attaques. Et ma famille comme mes proches les jugent insupportables."
Patrick Poivre d'Arvorsur sa page Facebook
Il reconnaît avoir entretenu une relation "confraternelle" avec l'autrice, affirmant l'avoir même défendue à plusieurs reprises. "J'entretenais jusqu'alors avec elle des relations confraternelles et partageais son goût pour la littérature. Plusieurs fois je l'ai soutenue lorsqu'elle publiait des livres ou lors de ses démêlés avec des journalistes", écrit-il, ajoutant se tenir à la disposition des enquêteurs pour "rétablir son honneur et la vérité des faits".
Le parquet de Nanterre a indiqué jeudi avoir ouvert une enquête préliminaire après cette plainte, confirmant une information du Parisien. Les faits de 2004 se seraient déroulés dans le bureau de PPDA à TF1, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à l'issue d'un journal télévisé et ceux de 2009, au siège de la société de production A Prime Group, selon Le Parisien.
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