Bétharram : le groupe Écologiste et social à l'Assemblée nationale dépose une proposition de résolution pour créer une commission d’enquête
Le groupe de députés propose que "trente membres" puissent examiner notamment "le rôle joué par les responsables publics de l’époque dans la gestion" des violences commises au sein de l'établissement scolaire Notre-Dame-de-Bétharram.
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Le groupe Écologiste et social à l'Assemblée nationale a déposé une proposition de résolution pour créer une commission d’enquête parlementaire sur "les violences commises au sein du lycée Notre-Dame-de-Bétharram et l’absence de traitement des signalements", a appris le service politique de franceinfo vendredi 14 février.
Dans le détail, la proposition de résolution indique que la commission, constituée de "trente membres", sera chargée d'examiner notamment "le rôle joué par les responsables publics de l’époque dans la gestion de ces affaires et les décisions prises, ou non, en réponse aux alertes répétées".
Une référence aux accusations de silence et de mensonge à l'encontre de François Bayrou, Premier ministre et maire de Pau, dont certains des enfants ont fréquenté l'établissement et que Mediapart accuse dans une enquête de ne pas avoir agi alors qu'il avait connaissance des violences, ce qu'il dément fermement.
Garantir "qu'un tel système ne puisse plus jamais prospérer"
"La commission d’enquête doit ainsi s’attacher à mettre à jour les dysfonctionnements à l’origine des défaillances dans la protection des enfants et jeunes pensionnaires de l’établissement et l’ensemble des mécanismes de protection et d’inertie qui ont permis à ces crimes de se poursuivre dans l’impunité, et formuler des recommandations pour garantir qu’un tel système ne puisse plus jamais prospérer", est-il résumé dans l'exposé des motifs de la proposition de résolution.
D'après le site de l'Assemblée nationale, les députés sont "en principe appelés à se prononcer ensuite en séance publique sur l’opportunité de créer telle ou telle commission d’enquête". Mais, depuis 2014, "il suffit que le président d'un groupe d’opposition ou d'un groupe minoritaire en fasse la demande pour que la Conférence des présidents prenne acte de la création de la commission d’enquête, à condition toutefois que les conditions requises pour sa création soient réunies".
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