Interview de Lady Di en 1995 : mis en cause dans l'enquête, un ancien directeur de la BBC quitte la présidence de la National Gallery
Les confidences de la princesse avaient précipité le divorce de Charles et Diana, morte moins de deux ans plus tard à Paris dans un accident de voiture alors qu'elle était pourchassée par des paparazzis.
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Il a sobrement annoncé sa décision dans un communiqué, renouvelant ses excuses pour "les événements d'il y a 25 ans". Tony Hall, qui dirigeait la rédaction de la BBC au moment de l'interview retentissante de Lady Di en 1995, a démissionné samedi 22 mai de ses fonctions de président de la National Gallery de Londres, après la parution d'un rapport accablant à ce sujet.
Un rapport publié jeudi, près d'un quart de siècle après la célèbre interview dans laquelle Diana s'épanchait sur son mariage raté, a dénoncé les méthodes "trompeuses" employées par le journaliste Martin Bashir, aujourd'hui âgé de 58 ans. Celui-ci avait utilisé de faux documents pour convaincre l'épouse du prince Charles d'accepter l'interview, un énorme scoop pour la BBC.
Lors de cet entretien télévisé, Lady Di avait affirmé qu'il y avait "trois personnes" dans son mariage, en référence à la relation que Charles entretenait avec Camilla Parker Bowles, et reconnaissait entretenir elle-même une liaison. Ces confidences avaient conduit au divorce de Charles et Diana, morte moins de deux ans plus tard à Paris dans un accident de voiture alors qu'elle était pourchassée par des paparazzis.
L'intéressé reconnaît avoir eu "tort"
Tony Hall, qui était directeur de la rédaction au moment de l'interview, s'est excusé jeudi, reconnaissant que l'enquête interne menée en 1996 "était bien en deçà" des standards requis et que "davantage de mesures avaient pu et dû être prises suite aux plaintes concernant l'attitude de Martin Bashir". Il a reconnu avoir eu "tort de donner à Martin Bashir le bénéfice du doute".
Samedi, Tony Hall a annoncé quitter son poste à la National Gallery qu'il occupait depuis juillet 2020 car rester à ce poste "détournerait l'attention d'une institution qui me tient à cœur".
Le rapport avait pointé du doigt les responsabilités du puissant groupe audiovisuel public britannique, appelé par le Premier ministre Boris Johnson à prendre "toutes les mesures possibles pour garantir qu'une telle situation ne se reproduise plus jamais".
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