Fin de vie : un premier pas vers "l’aide à mourir"

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Article rédigé par France 2 - M. Martel, C. Adriaens-Allemand, E. Tixier, N. Dalauudier, M. Aoustin-Changeon, A. Bouville, A. Tranchant, O. Sauvayre. Edité par l'agence 6médias
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Les députés ont franchi une nouvelle étape, samedi 17 mai à l’Assemblée nationale, sur le projet de loi sur la fin de vie. Ils ont approuvé la création d’un droit à "l’aide à mourir".

Demander à mourir lorsqu’il n’y a plus d’espoir devrait devenir un droit. C’est un soulagement pour les malades et leurs familles. Le fils de Maxime Danielou est plongé dans un coma irréversible depuis 20 ans. "Je pense que c’est très bien que des gens aient le choix", a-t-il affirmé. "Cette loi va permettre à ces gens-là de mourir plus vite s’ils le souhaitent", a-t-il ajouté. Mais il réclame une loi plus large car son fils ne pourra pas en bénéficier. En effet, il n’est pas capable de demander lui-même l’aide à mourir.  

Un proche ne peut pas administrer le produit

L’aide à mourir devra être strictement encadrée. Seuls les malades pourront s’administrer le produit létal, comme l’avait demandé le gouvernement. Seuls les patients qui n’en ont pas la capacité physique pourront faire appel à un médecin ou à un infirmier. L’administration du produit par un proche, elle, a été rejetée. Le texte final doit être voté le 27 mai à l’Assemblée nationale, avant d’être examiné au Sénat. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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