Fin de vie : le député RN Thomas Ménagé, "favorable" à l'aide active à mourir, reconnaît faire "partie d'une minorité" au sein de son groupe

Le porte-parole du parti d'extrême droite assure qu'il est possible de "donner ce nouveau droit à un certain nombre de Français sans mettre en danger un projet de société".

Article rédigé par franceinfo
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Thomas Ménagé, député RN du Loiret, dans "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, dimanche 20 avril. (FRANCE INTER)
Thomas Ménagé, député RN du Loiret, dans "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, dimanche 20 avril. (FRANCE INTER)

Le député Rassemblement national du Loiret et porte-parole du groupe RN Thomas Ménagé indique, dimanche 20 avril, dans "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, être "favorable à ce qu'il y ait une aide active à mourir", tout en reconnaissant être minoritaire dans son groupe. "À titre très personnel, je fais partie d'une minorité dans mon groupe qui est favorable à ce qu'il y ait une aide active à mourir", mais "pas dans n'importe quelles conditions, on verra comment va évoluer le texte", précise-t-il, alors que deux propositions de loi, l'une sur les soins palliatifs et l'autre sur l'aide à mourir, seront examinées au mois de mai à l'Assemblée nationale.

"Il y a une inquiétude pour un certain nombre de collègues d'ouvrir une boîte de Pandore. Ça n'empêche pas qu'on ouvre le débat et qu'on vote", poursuit Thomas Ménagé. "L'idée ce n'est pas de faire du prosélytisme, c'est d'échanger avec nos collègues pour essayer de les convaincre qu'on peut encadrer le texte, que l'on peut donner ce nouveau droit à un certain nombre de Français sans mettre en danger un projet de société et en respectant en priorité un droit effectif aux soins palliatifs", explique le député RN. "Il ne faut pas que l'aide active à mourir soit un palliatif à l'absence de soins palliatifs", tempère l'élu du Loiret.

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