Fin de vie : le député Olivier Falorni demande la tenue d'un référendum face à un "sabotage qui ne dit pas son nom"

"Il y a urgence. Ne pas reconnaître l'urgence, c'est une forme d'indécence", dénonce Olivier Falorni, député apparenté MoDem, samedi sur franceinfo, qui est à l'origine de propositions de loi sur la fin de vie.

Article rédigé par franceinfo
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Olivier Falorni, député apparenté MoDem, le 12 mai 2025 à l'Assemblée nationale. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Olivier Falorni, député apparenté MoDem, le 12 mai 2025 à l'Assemblée nationale. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Nous sommes dans l'enlisement, peut-être qu'il faut recourir au référendum", appelle samedi 18 octobre sur France Inter le député apparenté MoDem Olivier Falorni, à l'origine des propositions de loi sur la fin de vie.

La conférence des présidents du Sénat a reporté l'examen des propositions de loi sur les soins palliatifs et sur la création d'une aide à mourir, qui devait s'ouvrir lundi à la chambre haute. Un nouveau report dû au calendrier surchargé par la discussion budgétaire. "Il y a urgence. Ne pas reconnaître l'urgence, c'est une forme d'indécence", dénonce Olivier Falorni, qui estime qu'il y a "une forme de sabotage qui ne dit pas son nom".

Inscrire "deux textes importants" à l'ordre du jour

Selon le député centriste, "le groupe LR [au Sénat] majoritaire fait tout pour que ce débat n'ait pas lieu". Il en appelle "maintenant à l'exécutif". "Le gouvernement a des semaines dédiées, ils peuvent inscrire dans l'ordre du jour du Sénat ces deux textes importants" qui portent sur les soins palliatifs et l'instauration d'une aide à mourir, explique-t-il. 
 
Si ça ne devait pas être le cas, Olivier Falorni propose la tenue d'un référendum. "Pour éviter que ce référendum ne se transforme en plébiscite pour ou contre le président, je pense qu'il faudrait soumettre le texte qui a été adopté par l'Assemblée nationale de façon transpartisane au mois de mai", avance-t-il. 

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