Fin de vie : Emmanuel Macron tiraillé sur la méthode, le Grand Orient de France enthousiaste à l'idée d'un texte de loi
Le président de la République doit se rendre au 250e anniversaire du Grand Orient de France, mercredi 8 novembre. Il devrait y aborder la question de la fin de vie.
/2023/09/12/paul-barcelonne-650083eea3efb599160769.png)
/2023/11/08/000-33zl746-654b2cac6b271546205316.jpg)
Emmanuel Macron va-t-il opter pour un projet de loi ou plutôt interroger les Français, avec un référendum pour trancher sur la question de la fin de vie ? Son entourage est bien en peine pour répondre à cette question. Le président de la République s'est montré insondable, mardi soir encore, lors d’un dîner avec des cadres de sa majorité à l’Elysée. Peut-être osera-t-il lever le voile sur ses intentions mercredi 8 novembre, lors d'un déplacement et d'un discours à l’occasion du 250e anniversaire du Grand Orient de France, la première obédience maçonnique. Mais Emmanuel Macron semble bel et bien marcher sur des œufs.
"Le président veut éviter les crispations"
Pour bien souligner qu’Emmanuel Macron n’a rien décidé, l'Élysée cite de grands auteurs, comme le philosophe Nietzsche : "Les convictions sont une prison". Car le président est tiraillé. Volontairement muet lors de la visite du pape fin septembre à Marseille, il a redistribué les cartes dimanche, en remettant sur la table, dans sa lettre aux chefs des partis politiques, son idée d’élargir les champs du référendum à des questions comme la fin de vie.
C'est suffisant pour inquiéter les partisans de la loi, censée être présentée en décembre. "Le président veut éviter les crispations", se défend l’Élysée, où personne n’a oublié le tollé suscité chez les francs-maçons par le fameux discours aux Bernardins en 2018. Emmanuel Macron y avait fait étalage de sa volonté de "réparer" le lien entre l’Église et l’État. "Malentendu dissipé", jure un proche. En tout cas, l’idée d’un texte sur la fin de vie suscite l’enthousiasme du Grand Orient de France, qui salue une "avancée humaniste".
À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter