Fin de vie : un débat qui divise malgré l'adoption du texte de loi sur l'aide à mourir

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Article rédigé par France 2 - F. Mathieux, M. Larguet, S. Brunn, I. Forboteaux, F. Lévis, J-L. Boulesteix, I. Griffon, A. Da Silva. Édité par l'agence 6médias.
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Après le vote de la loi sur la fin de vie, mardi 27 mai, certains s'inquiètent d'une société qui offrirait la possibilité à des personnes malades de s'effacer, quand d'autres saluent un progrès qui offre la possibilité de se délivrer d'une souffrance physique et psychologique.

C'est en pensant à son mari que Caroline Résibois a assisté au vote, mardi 27 mai, à l'Assemblée nationale. La loi sur la fin de vie était l'ultime combat de Loïc, décédé en septembre 2024 après avoir lutté contre la maladie de Charcot. Il avait tenté de convaincre jusqu'à son dernier souffle. "Peut-être qu'un tout petit peu grâce à lui, les Français mourront moins mal", commente-t-elle. 

Le rôle des médecins 

À 81 ans, Charles Biétry, atteint de la même maladie, attendait lui aussi le vote. Depuis la Bretagne, l'ancien journaliste sportif, qui a perdu l'usage de la parole, salue un "premier pas vers la liberté et la dignité" tout en émettant des réserves. De son côté, Claire Fourcade, de la Société française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP), déplore le rôle que la loi imposera aux médecins. "C'est une loi qui va nous obliger à trier", argue-t-elle. 

Si la loi est adoptée définitivement, un patient pourra avoir recours à l'aide à mourir au plus tôt à la fin de l'année 2026.  

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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