Aide à mourir : "C'est une loi équilibrée" et "extrêmement encadrée", affirme l'auteur du texte Olivier Falorni

Les débats sur la fin de vie reprennent lundi à l'Assemblée, après une interruption à cause de la dissolution.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Accompagnement d'une personne en fin de vie dans une maison de retraite. (AURELIEN LAUDY / MAXPPP)
Accompagnement d'une personne en fin de vie dans une maison de retraite. (AURELIEN LAUDY / MAXPPP)

L'auteur de la proposition de loi créant un "droit à l'aide à mourir", le député Modem Olivier Falorni, a défendu dimanche 11 mai sur franceinfo "une loi équilibrée" et "extrêmement encadrée", alors que le texte sera débattu à partir du lundi 12 mai à l'Assemblée nationale.

"Je dis et j'affirme que c'est une loi équilibrée", a dit le député, rappelant qu'aujourd'hui, "l'aide à mourir n'est pas possible lorsque le discernement est altéré ou que la conscience malheureusement a été perdue". "C'est une loi qui est extrêmement encadrée, reposant sur le respect de l'autonomie de la personne, sur sa liberté de décider, mais aussi sur un cadre défini par la loi et qui repose sur cinq critères : la majorité, la nationalité, et des critères d'ordre médical".

"C'est l'équilibre que nous avons trouvé"

"Certains trouvent que cette loi est trop restrictive, d'autres la trouvent trop permissive. C'est l'équilibre que nous avons trouvé", a-t-il ajouté, affirmant que "cette loi permettra de répondre à l'aspiration qui est celle de beaucoup de nos concitoyens, qui est celle de disposer de leur corps et donc disposer de leur mort. Je crois vraiment qu'aujourd'hui, il s'agit de permettre de pouvoir partir comme on a voulu vivre, librement et sereinement", assure Olivier Falorni.

Ce texte crée une "aide à mourir" pour permettre à des malades avec une "affection grave et incurable" qui "engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale" et ne supportant plus leurs souffrances, de recevoir ou de s'administrer une substance létale. Le texte sur la fin de vie a été scindé en deux propositions de loi, l'une sur l'aide à mourir et l'autre, beaucoup plus consensuelle, sur les soins palliatifs.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.