: Reportage "C'est limite une punition de faire ça après la rentrée" : des élèves contraints de changer de classe après une modification tardive de la carte scolaire
Il n'est pas rare que des classes ouvrent ou ferment en septembre. En Seine-Saint-Denis, à Pantin, des parents d'élèves se mobilisent après la fermeture d'une section, quelques jours après la rentrée en raison du manque d'élèves.
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La rentrée scolaire est parfois source de stress pour les enfants et leur famille. Mais quand il faut changer de maîtresse, de classe et de camarades quelques jours seulement après, c'est pire. C'est ce qui arrive dans certaines écoles quand des classes ferment. En général, les modifications de carte scolaire sont annoncées au printemps, mais certains ajustements se font en septembre, après la rentrée, ce qui met les familles concernées en colère, comme à Pantin, en Seine-Saint-Denis.
En juin dernier, les parents d'élèves de l'école Henri Wallon ont appris la fermeture d'une classe. Mais en septembre, dix jours après la rentrée, une deuxième ferme. Le fils de Walo est en CM2. Il vient donc de changer de maîtresse et de classe : "Là, il doit recommencer tout à zéro. Il faut tout changer. C'est incompréhensible." En cause : il y a sept enfants de moins que les projections réalisées en juin. Les élèves de la classe supprimée sont donc répartis dans les autres et toute l'école est réorganisée.
"Ils ont pris leurs repères, ils se sont fait des copains"
Ces parents ont organisé des rassemblements, fait signer une pétition, mais rien n'y a fait. Sabrina, mère de jumeaux, regrette que la décision n'ait pas été prise au printemps : "Ils ont pris leurs repères, ils se sont familiarisés avec la méthode pédagogique de la maîtresse, ils se sont fait des copains aussi. Là, c'est tout redispatché et pour eux, ce n'est pas tellement compréhensible. C'est limite une punition de faire ça, post-rentrée."
Ces fermetures tardives permettent, la plupart du temps, des ouvertures de classes, ailleurs, quand les effectifs sont plus élevés que prévu. Par exemple, en Seine-Saint-Denis, le syndicat Snuipp estime le solde à zéro, avec 27 suppressions pour 27 créations. Du côté des rectorats, comme du ministère de l'Education, on affirme qu'il est encore trop tôt pour donner des chiffres définitifs.
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