Rétention des notes du bac : "Nos standards explosent, chaque cas est particulier", selon les parents d'élèves de la FCPE
Le président de la FCPE estime que les parents d'élèves vont devoir faire valoir leurs droits, et que des recours sont envisageables.
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En Île-de-France, l'assemblée générale des correcteurs grévistes a décidé, lundi 8 juillet, de rendre les copies jusque-là retenues. Plusieurs recours sont possibles, pour les élèves qui estiment avoir été désavantagés par le mouvement de grève des surveillants et des correcteurs du baccalauréat 2019.
Rodrigo Arenas, président de la principale fédération de parents d'élèves, la FCPE, invité de franceinfo, explique que "les parents doivent faire valoir leurs droits pour échapper à cette situation discrétionnaire qui dépend du jury, du centre d'examen ou du temps pendant lequel les copies ont été retenues par les enseignants".
Difficile d'envisager un recours collectif
Dans certains cas, le recours juridique va être possible, d'après Rodrigo Arenas. "Il faut apporter des preuves que votre enfant est lésé. Il va falloir faire des sortes d'études comparatives, ça va être extrêmement complexe". "Entre les jurys et les centre d'examens, les enfants n'ont pas été traités à la même enseigne, se désole le président de la FCPE. Chaque situation va devoir être objectivée de façon quasi-individuelle".
"Nous n'envisageons pas d'attaquer sur la forme, parce qu'on remettrait en question l'ensemble de l'examen. Mais il s'agirait plutôt d'une class action, qui reste à décider. Il faudrait attaquer sur le fond pour que cette situation ne se reproduise plus. Mais encore une fois, il s'agit-là de situations individuelles, et ça ne nous permet pas d'engager un recours collectif."
Des parents et des élèves perdus
"Les parents sont un peu perdus. Nos standards explosent. Nous n'arrivons pas à apporter les bonnes réponses parce que chaque cas est particulier. Nous allons mettre en place un numéro d'appel dans l'après-midi où nous nous associons au syndicat des avocats de France", explique Rodrigo Arenas. [Ce numéro, opérationnel à partir de mardi 9 juillet, est le 01 43 57 16 16]
Le président de la FCPE est également revenu sur les propos tenus par Emmanuel Macron, dimanche 7 juillet, lorsqu'il a qualifié les correcteurs grévistes de "preneurs d'otages".
Nous trouvons ça assez choquant. Nos enseignants n'ont pris personne en otage (...) La sémantique a du sens.
Rodrigo Arenasà franceinfo
"Quand on est chef des armées, on ne s'autorise pas à employer des termes qui relèvent de certains de nos compatriotes qui ont vraiment été pris en otage. Le chef d'État a pris parti, et ça ne fait qu'envenimer la situation. Il n'y a pas d'issue", estime Rodrigo Arenas.
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