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La réforme des rythmes scolaires : la fin d'une "hypocrisie" selon Vincent Peillon

Publié le 03/09/2013 02:08 Mis à jour le 03/09/2013 02:39

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Seuls 22% des élèves français sont concernés par la réforme des rythmes scolaires qui rentre en vigueur mardi 3 septembre. Invité du Grand Soir 3, le ministre de l'Education Vincent Peillon s'est employé, une fois encore, à écarter la controverse.

Mener à bien la réforme des rythmes scolaires revient à s'attaquer à une "hypocrisie" dont les premières victimes sont les enfants, a déclaré le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, invité du Grand Soir 3 du lundi 2 septembre. Ce sont seulement 22% des enfants qui seront concernés par la semaine de 4 jours et demi qui ne fait toujours pas l'unanimité.

A la veille de la rentrée scolaire, fixée au mardi 3 septembre, Vincent Peillon a tenté, une nouvelle fois, de convaincre les plus sceptiques qui soulignent, entres autres, les inégalités générées par cette réforme. Elle coûterait 150 euros par élève, selon l'Association des maires de France. "Avec cette réforme, 80% des enfants vont avoir droit à des activités péri-éducatives" contre "20%" aujourd'hui, a argué Vincent Peillon.

Le minsitre a également souligné que les fonds publics, mis à disposition par l'Etat pour financer le temps périscolaire,dans le cadre de la réforme, sont une aubaine pour les communes les plus démunies. A l'instar de Denain, la commune la plus pauvre de France, où François Hollande se rendra pour la rentrée scolaire accompagné de son ministre de l'Education nationale.